De la prise de commande à la mise en exploitation des trains, Euro Cargo Rail (ECR) a recentré sa production sur les trajets longue distance. Autour de trois corridors – Atlantique, Méditerranée et Nord – ils traversent la France et desservent ses principaux points frontaliers.
"Sont privilégiés les trafics durables et rentables, renforçant la densité du réseau", déclare l’entreprise ferroviaire. Au moyen d’un centre de production dédié, chaque corridor fonctionne de manière autonome et est responsable de bout en bout de l’acheminement des trains dans sa zone. Pour accompagner ce plan de transport, l’organisation interne d’ECR a été repensée et a entraîné la fusion des métiers dans chaque centre de production. "Auparavant, neuf métiers intervenaient successivement dans la planification et le suivi des circulations. Il n’y en a aujourd’hui plus que deux, pour plus d’efficacité et de réactivité. Il y a le gestionnaire pré-opérationnel, qui adapte le plan de transport théorique aux commandes clients et prépare les plannings, et le gestionnaire opérationnel qui se concentre sur la gestion du plan de transport de bout en bout".
Redéploiement des services
Recentré sur les trafics denses, ECR ambitionne un retour à une "croissance stable, maîtrisée et durable" de l’ordre de 2 à 5 % par an jusqu’en 2020 : "Les clients devraient eux-aussi tirer parti de ce changement par une qualité de production améliorée, plus de vitesse et de fiabilité dans la transmission des informations".
"Sont privilégiés les trafics durables et rentables, renforçant la densité du réseau", déclare l’entreprise ferroviaire. Au moyen d’un centre de production dédié, chaque corridor fonctionne de manière autonome et est responsable de bout en bout de l’acheminement des trains dans sa zone. Pour accompagner ce plan de transport, l’organisation interne d’ECR a été repensée et a entraîné la fusion des métiers dans chaque centre de production. "Auparavant, neuf métiers intervenaient successivement dans la planification et le suivi des circulations. Il n’y en a aujourd’hui plus que deux, pour plus d’efficacité et de réactivité. Il y a le gestionnaire pré-opérationnel, qui adapte le plan de transport théorique aux commandes clients et prépare les plannings, et le gestionnaire opérationnel qui se concentre sur la gestion du plan de transport de bout en bout".
Redéploiement des services
Recentré sur les trafics denses, ECR ambitionne un retour à une "croissance stable, maîtrisée et durable" de l’ordre de 2 à 5 % par an jusqu’en 2020 : "Les clients devraient eux-aussi tirer parti de ce changement par une qualité de production améliorée, plus de vitesse et de fiabilité dans la transmission des informations".
"Lancement de navettes entre l’Allemagne et l’Espagne"
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Sur cette base, l’entreprise ferroviaire annonce un redéploiement de ses services. Sur l’axe Méditerranée, par exemple, une navette régulière sera prochainement lancée permettant de faire circuler, toutes les six heures, des wagons conventionnels et intermodaux entre l’Allemagne et l’Espagne. Autre piste poursuivie, la réalisation de trains au gabarit P400, "qui a l’avantage de diminuer les coûts, notamment de chargement, mais se trouve pénalisé par certaines spécificités du réseau français". Après des tests probants entre Forbach et Perpignan, ECR inaugurera cinq rotations hebdomadaires sur cet axe en 2018.
Annoncé le 6 décembre 2016, le plan social mis en œuvre par ECR a été justifié par la perte cumulée de 63 millions d’euros entre 2013 et 2016. Sur un effectif de 1.150 personnes, 300 postes ont été supprimés, via reclassement pour la majorité, dont 150 conducteurs, 70 agents de maintenance et 80 sédentaires de son siège parisien.