
Joris Staes, le nouveau président d'Eurofret, et Richard Arditti, qui a également occupé la présidence du Syndicat des transitaires de Marseille-Fos © Vincent Calabrèse
C'est le 25 avril 2017 que la holding Jema Dynamics, détenue par le Flamand Joris Staes, a repris l'entreprise marseillaise Eurofret à Richard Arditti, âgé de 63 ans.
Dans l'opération de transmission de l'entreprise, le groupe pétrolier Total, dans le cadre de sa stratégie d'accompagnement aux PME locales, a accordé un prêt d'honneur au repreneur.
Joris Staes explique avoir quitté le groupe Katoen Natie en 2015, au sein duquel il dirigeait les agences de Berre et de Lyon, dans l'objectif de réaliser la transaction. "J'ai créé la holding Jema Dynamics dans ce but", souligne-t-il, ajoutant que c'est l'agence Provence Promotion qui l'a mis en contact avec le dirigeant.
Il a réalisé une partie de sa carrière dans le Sud de l'Europe (Italie puis Sud de la France) et se dit motivé pour le port de Marseille, rassuré par la politique française de redynamisation des ports du pays.
Interrogé sur les nouvelles orientations qu'il souhaite donner à l'entreprise, Joris Staes assure : "Mon objectif n'est pas de changer les équilibres". Il indique être en mesure d'ajouter des clients à Eurofret mais estime que l'entreprise est rentable car elle comporte une diversité de trafics. En termes d'effectifs, il dit vouloir conserver la dizaine de personnes qu'elle emploie.
Le Marseillais Richard Arditti, qui avait démarré sa carrière au sein de la Compagnie maritime Fabre avant de la poursuivre chez le transitaire Gondrand, au titre de directeur régional, avait créé Eurofret en décembre 1992.
Dans l'opération de transmission de l'entreprise, le groupe pétrolier Total, dans le cadre de sa stratégie d'accompagnement aux PME locales, a accordé un prêt d'honneur au repreneur.
Joris Staes explique avoir quitté le groupe Katoen Natie en 2015, au sein duquel il dirigeait les agences de Berre et de Lyon, dans l'objectif de réaliser la transaction. "J'ai créé la holding Jema Dynamics dans ce but", souligne-t-il, ajoutant que c'est l'agence Provence Promotion qui l'a mis en contact avec le dirigeant.
Il a réalisé une partie de sa carrière dans le Sud de l'Europe (Italie puis Sud de la France) et se dit motivé pour le port de Marseille, rassuré par la politique française de redynamisation des ports du pays.
Interrogé sur les nouvelles orientations qu'il souhaite donner à l'entreprise, Joris Staes assure : "Mon objectif n'est pas de changer les équilibres". Il indique être en mesure d'ajouter des clients à Eurofret mais estime que l'entreprise est rentable car elle comporte une diversité de trafics. En termes d'effectifs, il dit vouloir conserver la dizaine de personnes qu'elle emploie.
Le Marseillais Richard Arditti, qui avait démarré sa carrière au sein de la Compagnie maritime Fabre avant de la poursuivre chez le transitaire Gondrand, au titre de directeur régional, avait créé Eurofret en décembre 1992.
"Ne pas changer les équilibres et conserver l'effectif existant"
Parmi les grands événements qui ont marqué le parcours de l'entreprise, il indique avoir embarqué dans les années 1990 du matériel de travaux publics démonté en conteneurs à destination du Moyen-Orient, avoir affrété partiellement un navire pour exporter également du matériel de travaux publics vers Bangkok. "Nous avons également traité en transbordement du matériel électroménager en provenance du Brésil ou d'Asie à destination de l'Algérie dans les années 1995". "Des climatiseurs étaient restés bloqués sous douane", se souvient-il.
Autre affaire prise en charge par le transitaire marseillais, huit chevaux de type américain en provenance de Pologne par camion et destinés à Israël. "Nous les avons transférés dans des conteneurs spécialement aménagés pour les embarquer en pontée sur un navire de Carmel. Mais l'inspection vétérinaire nous avait stipulé que plus aucun cheval ne pourrait embarquer dans un conteneur mais en ro-ro", souligne le fondateur d'Eurofret. Il ajoute avoir embarqué des bateaux de plaisance sur les Antilles.
Selon lui, un commissionnaire de transport ne doit pas être "mono-produit". Il estime qu'Eurofret est resté à la fois un spécialiste du bassin méditerranéen, tout en ayant des parts de marché sur l'Asie et sur l'Amérique. Une diversité de trafics qui, selon lui, a assuré sa pérennité. Richard Arditti indique vouloir rester aux côtés de Joris Staes pour quelques mois, le temps de l'accompagner dans les premières étapes de la reprise.