Excellente année 2014 pour le port du Tréport

Le port du Tréport reste le champion de la discrétion. Avec d’excellents résultats en 2014. Son trafic global progresse de 15,9 % à 357.166 tonnes.
N’attendez ni du Département, héritier sans passion depuis plus de trente ans du port de l’embouchure de la Bresle, à la frontière de la Normandie et de la Picardie, ni de la CCI concessionnaire tranquille des installations portuaires du Tréport depuis 35 ans, le moindre communiqué relatif à l’activité portuaire.
Toutes les informations, ou presque, passent par le seul opérateur portuaire de la place, à savoir la SAS Le Tréport Shipping Stevedoring (LTS), présidée depuis 1995 par Françoise Martinez, chef d’entreprise qui cultive autant la discrétion que le professionnalisme, qualité qui lui a valu d’avoir accueilli en juin 2007 l’assemblée générale de la toute-puissante Union nationale des industries de manutention (Unim).

Bond des produits chimiques

Et pourtant, fort de quelques implantations industrielles locales, le port se porte plutôt bien. En 2014, son trafic global a progressé de près de 16 % avec plus de 357.166 tonnes traitées. Les importations de "produits chimiques de base", réceptionnés par LTS ont bondi de 53,8 % à 62.143 tonnes et celles d’engrais ont progressé de 18,4 % à près de 146.800 tonnes. A priori, ces matières premières sont destinées principalement à l'usine Timac Agro (groupe Roullier), les pieds dans l’eau sur le quai Nord. Les entrées de bentonites sur le quai Sud pour l'usine Clariant, bord à quai également, ont été plutôt stables, à près de 33.000 tonnes. Idem pour les sorties de granusil, galets de mer concassés produits par une usine du groupe Gagneraud, dans la Somme. Autre bonne nouvelle pour le port, le groupe de BTP Lhotellier a fait exploser son record l’an dernier, en faisant entrer 64.769 tonnes de granulats marins extraits en Manche Est, soit plus de trois fois plus que l’année précédente.
On trouve malgré tout quelques points négatifs dans le tableau. L’hiver doux n’a pas favorisé les entrées de sel de déneigement, absentes en 2014 quand elles s’étaient approchées de 10.000 tonnes l’année précédente. Et surtout les "divers" à l’export ont chuté de 45.900 tonnes à 11.900 tonnes. Mais pour en savoir plus, c’est compliqué. S’agit-il de broyats de pneus, de conduites de gaz ou de tout autre trafic de "niche" ? Poser la question est incongru à l’embouchure de la Bresle.

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