Deux personnes qui effectuaient des travaux de maintenance ont été tuées mardi 19 novembre dans une explosion survenue sur le site pétrochimique de Total à Anvers. L'explosion s'est produite vers 15 heures sur ce site industriel géant situé dans le port d'Anvers, au nord de la ville, et qui emploie quelque 1.7000 personnes. Il s'agit de "l'explosion d'une canalisation de vapeur d'eau d'une unité de production d'essence" sur laquelle des travaux de maintenance étaient réalisés, a précisé Total. Selon le journal local "Gazet van Antwerpen", la soupape d'une turbine à vapeur présentait un problème depuis plusieurs jours et la société de sous-traitance, spécialisée dans la réparation de fuites, intervenait pour régler la situation. Le groupe français a précisé qu'une partie des "installations ont été mises à l'arrêt" et assuré qu'il n'y avait "pas d'impact sur l'environnement". "Il n'y a pas eu d'émission d'hydrocarbures dans l'atmosphère". La raffinerie a été "évacuée" et les installations concernées par l'explosion "sont en cours de sécurisation", a souligné Total. "La situation est sous contrôle", a ajouté un porte-parole. Il n'a pas été en mesure de préciser si la production pourrait rapidement retrouver son rythme normal. En revanche, l'accident n'a eu aucune conséquence sur le trafic maritime et l'activité du port d'Anvers, le deuxième d'Europe, selon un porte-parole du port.
Le géant français de l'énergie dispose à Anvers de son plus important "site intégré" en Europe, associant raffinage de pétrole et production de produits chimiques. La société avait annoncé en avril qu'elle allait y investir un milliard d'euros. La raffinerie traite actuellement 17 millions de tonnes de brut par an, qu'elle convertit en carburants, en combustibles et en produits de base destinés à la pétrochimie, à raison de 338.000 barils par jour.
D'autres accidents, concernant parfois des sous-traitants, ont frappé la multinationale ces dernières années. Quatre personnes travaillant pour un sous-traitant sur des plateformes pétrolières ont été tuées en août dans un accident d'hélicoptère en mer du Nord au large de l'Écosse. En 2009, Total avait connu plusieurs accidents en France, notamment une explosion sur son site de Carling Saint-Avold (Moselle), qui avait fait deux morts et six blessés. Un salarié de la raffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône) avait également trouvé la mort après avoir respiré de l'hydrogène sulfuré. Une explosion dans un atelier de maintenance à Mardyck (Nord) avait également fait un mort et cinq blessés la même année. Total emploie 4.800 personnes en Belgique, dont 3.300 dans la branche raffinage-chimie, et plus de 170.000 dans le monde.
Le géant français de l'énergie dispose à Anvers de son plus important "site intégré" en Europe, associant raffinage de pétrole et production de produits chimiques. La société avait annoncé en avril qu'elle allait y investir un milliard d'euros. La raffinerie traite actuellement 17 millions de tonnes de brut par an, qu'elle convertit en carburants, en combustibles et en produits de base destinés à la pétrochimie, à raison de 338.000 barils par jour.
D'autres accidents, concernant parfois des sous-traitants, ont frappé la multinationale ces dernières années. Quatre personnes travaillant pour un sous-traitant sur des plateformes pétrolières ont été tuées en août dans un accident d'hélicoptère en mer du Nord au large de l'Écosse. En 2009, Total avait connu plusieurs accidents en France, notamment une explosion sur son site de Carling Saint-Avold (Moselle), qui avait fait deux morts et six blessés. Un salarié de la raffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône) avait également trouvé la mort après avoir respiré de l'hydrogène sulfuré. Une explosion dans un atelier de maintenance à Mardyck (Nord) avait également fait un mort et cinq blessés la même année. Total emploie 4.800 personnes en Belgique, dont 3.300 dans la branche raffinage-chimie, et plus de 170.000 dans le monde.