Reflet de l’économie, le transport routier de marchandises a traversé honorablement cette année 2017 bénéficiant d’une certaine reprise propice aux échanges. Mais ce mode de transport souffre terriblement d’une pénurie de compétences.
"La reprise est constatée mais fortement contrariée par un manque de salariés de tous profils mais essentiellement de conducteurs. Cet été, certains de nos adhérents n’ont même pas pu faire face à la demande. Les sociétés d’intérim nous contactent sans arrêt car elles recherchent des conducteurs", observe Jacques Sorlin, délégué régional FNTR Auvergne-Rhône-Alpes. Depuis des années, des organisations comme la FNTR tirent la sonnette d’alarme. Des transporteurs ont réduit la voilure et, quand arrive la reprise, le personnel n’est plus au rendez-vous. "J’ai proposé de payer deux fois le prix pour un acheminement. Je n’ai trouvé personne, m’a récemment dit un chargeur !"
La FNTR et TLF par le biais du dispositif "Tremplin pour l’emploi" ont lancé un questionnaire pour recenser les intentions d’embauches. "Les premiers résultats sur un échantillonnage national de 2.350 entreprises de transports, sur 38.000 dénombrées, laisseraient apparaître 22.520 intentions d’embauches de conducteurs dont 4.545 embauches possibles pour les 368 entreprises auralpines qui ont répondu au questionnaire". Les entreprises qui effectuent du transport pour leur compte propre et qui ont elles aussi des besoins en personnel n’ont pas été questionnées. Des réunions avec Pôle Emploi vont permettre de constituer un vivier de candidats parmi les chômeurs qui seraient intéressés par ce métier ainsi que des contacts avec l’État, les régions, les rectorats pour faire émerger des solutions avec les transporteurs, bien identifiés dans le questionnaire.
Mais, pour réussir à attirer des talents, il faut que l’image du transport évolue, que les métiers du transport soient mis en avant, que les visites d’entreprises augmentent, que le personnel de Pôle Emploi, les chômeurs, les enseignants soient mieux informés… "En un mot, il faut que tout le monde se mobilise en faveur de l’emploi".
La FNTR et TLF par le biais du dispositif "Tremplin pour l’emploi" ont lancé un questionnaire pour recenser les intentions d’embauches. "Les premiers résultats sur un échantillonnage national de 2.350 entreprises de transports, sur 38.000 dénombrées, laisseraient apparaître 22.520 intentions d’embauches de conducteurs dont 4.545 embauches possibles pour les 368 entreprises auralpines qui ont répondu au questionnaire". Les entreprises qui effectuent du transport pour leur compte propre et qui ont elles aussi des besoins en personnel n’ont pas été questionnées. Des réunions avec Pôle Emploi vont permettre de constituer un vivier de candidats parmi les chômeurs qui seraient intéressés par ce métier ainsi que des contacts avec l’État, les régions, les rectorats pour faire émerger des solutions avec les transporteurs, bien identifiés dans le questionnaire.
Mais, pour réussir à attirer des talents, il faut que l’image du transport évolue, que les métiers du transport soient mis en avant, que les visites d’entreprises augmentent, que le personnel de Pôle Emploi, les chômeurs, les enseignants soient mieux informés… "En un mot, il faut que tout le monde se mobilise en faveur de l’emploi".
