Le groupe de travail sur les autoroutes missionné par le Premier ministre a confronté mardi 3 mars sociétés d'autoroutes et Autorité de la concurrence, pour tenter de démêler le désaccord qui persiste depuis que les sages ont évoqué la "rente" des concessionnaires.
Ce groupe sur l'avenir des concessions autoroutières composé de parlementaires et de représentants de l'administration - qui doit rendre dans la semaine un rapport d'étape avant son rapport définitif attendu en mai - a réuni à huis clos l'Autorité et les sociétés concessionnaires d'autoroutes (SCA). Cette réunion qui avait débuté dans l'après-midi, s'est conclue vers 20 h 30. Mardi soir, l'Autorité de la concurrence n'a pas souhaité faire de commentaires, mais a indiqué qu'un communiqué serait publié "prochainement" par le groupe de travail, "dont nous partageons le contenu", a-t-on indiqué.
Bruno Lasserre, le président de l'Autorité de la concurrence, s'était déplacé pour la rencontre, à laquelle ont assisté des responsables de l'Association des sociétés françaises d'autoroutes (Asfa), de Vinci Autoroute, de la Sanef, Alain Minc ou encore d'APRR. "Nous attendons la concrétisation du discours de Brive du 7 février, par lequel le président de la République en appelait à un règlement «global et définitif», dans les prochains jours, du différend concernant les concessions d'autoroutes. Cette confrontation est l'occasion d'un débat contradictoire qui n'avait pas encore eu lieu depuis la publication de l'avis de l'Autorité de la concurrence", avait indiqué dans la journée un porte-parole de Vinci.
Bruno Lasserre, le président de l'Autorité de la concurrence, s'était déplacé pour la rencontre, à laquelle ont assisté des responsables de l'Association des sociétés françaises d'autoroutes (Asfa), de Vinci Autoroute, de la Sanef, Alain Minc ou encore d'APRR. "Nous attendons la concrétisation du discours de Brive du 7 février, par lequel le président de la République en appelait à un règlement «global et définitif», dans les prochains jours, du différend concernant les concessions d'autoroutes. Cette confrontation est l'occasion d'un débat contradictoire qui n'avait pas encore eu lieu depuis la publication de l'avis de l'Autorité de la concurrence", avait indiqué dans la journée un porte-parole de Vinci.