Feu vert sous conditions accordé par Bruxelles à la fusion Hapag-Lloyd/UASC

La Commission européenne a accordé mercredi 23 novembre son feu vert sous conditions à la fusion entre l'armateur allemand Hapag-Lloyd et son concurrent du golfe Arabe UASC. Une approbation conditionnée au retrait du transporteur maritime de Dubaï du marché Nord Europe-Amérique du Nord. Détails...
L'autorisation donnée par Bruxelles au projet de fusion entre Hapag-Lloyd et United Arab Shipping Company (UASC) est subordonnée au retrait de l'armateur de Dubaï des routes commerciales entre le Nord de l'Europe et l'Amérique du Nord, pour lesquelles "l'entité issue de la concentration serait soumise à une pression concurrentielle insuffisante", indique la Commission européenne. Le motif est qu'UASC est membre sur le marché transatlantique du service commun portant le nom de Liberty Bridge APNE NEU 1 dont Hapag-Lloyd et CMA CGM sont également partenaires.
Margrethe Vestager, commissaire chargée de la politique de concurrence à Bruxelles, a souligné : "Les engagements proposés par Hapag-Lloyd garantissent que (la fusion) n'entraînera pas de hausses de prix pour ce qui est des routes entre le Nord de l'Europe et l'Amérique du Nord".
La Commission justifie sa position en indiquant que l'opération va déboucher sur la concentration entre deux concurrents du secteur de la ligne régulière conteneurisée et va créer le cinquième plus gros opérateur mondial dans le secteur. Elle a estimé que la concentration entre les deux armateurs, telle qu'elle avait été notifiée initialement, aurait créé, pour les routes commerciales reliant le Nord de l'Europe et l'Amérique du Nord, des liens entre les services communs et accords dont Hapag-Lloyd est membre et le service NEU1 (ex-Pendulum), dont UASC fait partie. "Par conséquent, l'entité issue de la concentration, par l'intermédiaire des consortiums auxquels elle aurait appartenu, aurait pu (avoir un impact) sur les capacités et les prix sur une part très importante de ces marchés, au détriment des clients et, en définitive, des consommateurs", explique Bruxelles. La Commission redoutait que, sur ces routes, "l'entité issue de la concentration ne soit soumise à une pression concurrentielle insuffisante de la part des entreprises rivales".

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