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"Il faudrait peut-être rééquilibrer l’énergie qu'on passe à améliorer les prévisions et accepter la variabilité des demandes", se demande Guillaume Allemand, de Citwell. Aujourd’hui, la logistique est envahie d’informations.
Une bonne cohérence
Les processus de prévisions et les outils mis en place par les spécialistes vont permettre de les traiter et d’agir au plus tôt sur les flux physiques. Mais finalement la meilleure organisation qui donne une vision d’ensemble sur la supply chain est le résultat d’un consensus et d’une bonne cohérence réalisée autour d’une prévision partagée à tous les échelons de la hiérarchie et de ses interlocuteurs internes et externes grâce à la bonne habitude prise de travailler ensemble, ce qui est loin d’être le cas de toutes les entreprises. "Si les décisions ne sont pas appliquées, c’est qu’en amont, il y a un problème", remarque Pierre Fournet, d’Azap, qui relève aussi la difficulté de trouver de bons prévisionnistes professionnels.
Faire des prévisions, c’est un premier pas pour appréhender les incertitudes. Pour traiter l’aspect erratique de la demande, beaucoup jouent sur les niveaux de stocks, ce qui génère des immobilisations de fond. "Certains devraient réexaminer les délais de fabrication pour gagner quelques jours et un peu de croissance", préconisent certains experts.
Quel est le niveau de flexibilité que la supply chain est capable d’absorber face à son client et comment la gérer ? Pour Luc Baetens, de Möbius France, il s’agit de faire preuve de réactivité (je fais vite), de fiabilité (je fais ce que j’ai promis) et de flexibilité (je m’adapte au changement). À ces trois éléments de base, il ajoute deux axes : l’efficacité sur les coûts et l’efficience sur les actifs.
Lire aussi dans le dossier Spilog 2012 :
Spilog : les 3e Trophées de la logistique durable
Loutre, nouvel outil de réglementation
Une bonne cohérence
Les processus de prévisions et les outils mis en place par les spécialistes vont permettre de les traiter et d’agir au plus tôt sur les flux physiques. Mais finalement la meilleure organisation qui donne une vision d’ensemble sur la supply chain est le résultat d’un consensus et d’une bonne cohérence réalisée autour d’une prévision partagée à tous les échelons de la hiérarchie et de ses interlocuteurs internes et externes grâce à la bonne habitude prise de travailler ensemble, ce qui est loin d’être le cas de toutes les entreprises. "Si les décisions ne sont pas appliquées, c’est qu’en amont, il y a un problème", remarque Pierre Fournet, d’Azap, qui relève aussi la difficulté de trouver de bons prévisionnistes professionnels.
Faire des prévisions, c’est un premier pas pour appréhender les incertitudes. Pour traiter l’aspect erratique de la demande, beaucoup jouent sur les niveaux de stocks, ce qui génère des immobilisations de fond. "Certains devraient réexaminer les délais de fabrication pour gagner quelques jours et un peu de croissance", préconisent certains experts.
Quel est le niveau de flexibilité que la supply chain est capable d’absorber face à son client et comment la gérer ? Pour Luc Baetens, de Möbius France, il s’agit de faire preuve de réactivité (je fais vite), de fiabilité (je fais ce que j’ai promis) et de flexibilité (je m’adapte au changement). À ces trois éléments de base, il ajoute deux axes : l’efficacité sur les coûts et l’efficience sur les actifs.
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