Les juges chargés de l'enquête sur la catastrophe aérienne du vol d'Air France Rio-Paris en juin 2009 ont terminé leurs investigations, selon des parties civiles qui s'attendent à un renvoi devant la justice d'Air France et Airbus.
Les juges d'instruction "nous ont très fortement laissé entendre qu'Air France et Airbus", mis en examen pour homicides involontaires dans ce dossier, "seront renvoyés en correctionnelle, à tel point que c'est pour nous une certitude", a affirmé mercredi 2 juillet au tribunal de Paris Me Alain Jakubowicz, l'un des avocats de l'association Entraide et solidarité AF447. "La fin de l'instruction signifie que les parties civiles pourront avoir un procès bientôt. J'estime qu'il y a suffisamment d'éléments aujourd'hui pour qu'Airbus et Air France soient condamnés pour homicides involontaires", a aussi dit un autre avocat de proches de victimes, Yassine Bouzrou. La fin des investigations ouvre un délai durant lequel les parties peuvent faire des observations ou demander de nouveaux actes d'enquête. Il appartiendra ensuite au parquet de Paris de prendre ses réquisitions, avant que les juges d'instruction décident un éventuel renvoi en correctionnelle ou prononcent un non-lieu.
L'A330 d'Air France s'était abîmé le 1er juin 2009 dans l'océan Atlantique au large du Brésil, tuant les 228 passagers et membres d'équipage. L'annonce de la fin de l'enquête a rassuré de nombreux proches de victimes présents au tribunal. Ils entendaient dénoncer mercredi les conclusions d'une contre-expertise récemment versée au dossier et qui dédouane selon eux le constructeur Airbus de ses responsabilités. Ce rapport, daté du 30 avril, pointe en effet avant tout la responsabilité de l'équipage, avant de mettre également en cause Air France, qui n'aurait pas donné de directives claires suite à la défaillance répétée des sondes de vitesse Pitot, point de départ du crash.
Les juges d'instruction "nous ont très fortement laissé entendre qu'Air France et Airbus", mis en examen pour homicides involontaires dans ce dossier, "seront renvoyés en correctionnelle, à tel point que c'est pour nous une certitude", a affirmé mercredi 2 juillet au tribunal de Paris Me Alain Jakubowicz, l'un des avocats de l'association Entraide et solidarité AF447. "La fin de l'instruction signifie que les parties civiles pourront avoir un procès bientôt. J'estime qu'il y a suffisamment d'éléments aujourd'hui pour qu'Airbus et Air France soient condamnés pour homicides involontaires", a aussi dit un autre avocat de proches de victimes, Yassine Bouzrou. La fin des investigations ouvre un délai durant lequel les parties peuvent faire des observations ou demander de nouveaux actes d'enquête. Il appartiendra ensuite au parquet de Paris de prendre ses réquisitions, avant que les juges d'instruction décident un éventuel renvoi en correctionnelle ou prononcent un non-lieu.
L'A330 d'Air France s'était abîmé le 1er juin 2009 dans l'océan Atlantique au large du Brésil, tuant les 228 passagers et membres d'équipage. L'annonce de la fin de l'enquête a rassuré de nombreux proches de victimes présents au tribunal. Ils entendaient dénoncer mercredi les conclusions d'une contre-expertise récemment versée au dossier et qui dédouane selon eux le constructeur Airbus de ses responsabilités. Ce rapport, daté du 30 avril, pointe en effet avant tout la responsabilité de l'équipage, avant de mettre également en cause Air France, qui n'aurait pas donné de directives claires suite à la défaillance répétée des sondes de vitesse Pitot, point de départ du crash.