La reprise du travail à la Compagnie industrielle et maritime (CIM), qui exploite les terminaux pétroliers du Havre, a été décidée vendredi 10 juin au soir, après 18 jours de grève.
La "suspension" du mouvement à la CIM, a entraîné un vote du même ordre à la raffinerie Total "Normandie", la plus grande de France, où la grève dure depuis 25 jours.
"Nous avions reconduit la grève jusqu'à mercredi, pensant qu'il en serait de même à la CIM", a expliqué Thierry Defresne, délégué CGT de la raffinerie Total de Gonfreville l'Orcher, alimentée par la CIM.
La reprise du travail à la CIM a permis d'alimenter normalement en brut les raffineries Total de Gonfreville-l'Orcher et de Grandpuits en Seine et Marne, la raffinerie ExxonMobil de Port-Jérôme (Notre-Dame de Gravenchon) et en kérosène les aéroports de Roissy et d'Orly. Depuis le 27 mai, la CIM assurait un service minimum, sur injonction du Premier ministre Manuel Valls, grâce à 17 cadres qui travaillaient et dormaient sur place depuis le début de la grève.
Ce pompage était opéré à partir des nombreux réservoirs de stockage, les pétroliers ne pouvant pas décharger leur brut dans les terminaux. Les deux terminaux de la CIM, celui du port du Havre et celui du cap d'Antifer, un peu plus au nord, près d'Étretat, reçoivent 40 % du pétrole brut importé par la France.
Lors des appels à mobilisation contre la loi travail des 14, 23 et 28 juin, "les raffineries seront de nouveau en grève, ce seront des appels de 24 heures (...), on aura forcément des perturbations. Mais, en 24 heures, on ne peut pas arrêter une raffinerie donc ce sera uniquement des coupures d'expédition", a détaillé Thierry Defresne.
La "suspension" du mouvement à la CIM, a entraîné un vote du même ordre à la raffinerie Total "Normandie", la plus grande de France, où la grève dure depuis 25 jours.
"Nous avions reconduit la grève jusqu'à mercredi, pensant qu'il en serait de même à la CIM", a expliqué Thierry Defresne, délégué CGT de la raffinerie Total de Gonfreville l'Orcher, alimentée par la CIM.
La reprise du travail à la CIM a permis d'alimenter normalement en brut les raffineries Total de Gonfreville-l'Orcher et de Grandpuits en Seine et Marne, la raffinerie ExxonMobil de Port-Jérôme (Notre-Dame de Gravenchon) et en kérosène les aéroports de Roissy et d'Orly. Depuis le 27 mai, la CIM assurait un service minimum, sur injonction du Premier ministre Manuel Valls, grâce à 17 cadres qui travaillaient et dormaient sur place depuis le début de la grève.
Ce pompage était opéré à partir des nombreux réservoirs de stockage, les pétroliers ne pouvant pas décharger leur brut dans les terminaux. Les deux terminaux de la CIM, celui du port du Havre et celui du cap d'Antifer, un peu plus au nord, près d'Étretat, reçoivent 40 % du pétrole brut importé par la France.
Lors des appels à mobilisation contre la loi travail des 14, 23 et 28 juin, "les raffineries seront de nouveau en grève, ce seront des appels de 24 heures (...), on aura forcément des perturbations. Mais, en 24 heures, on ne peut pas arrêter une raffinerie donc ce sera uniquement des coupures d'expédition", a détaillé Thierry Defresne.