
Site du projet Port Seine-Métropole Ouest sur la plaine d’Achères © Haropa
Ayant pris note que le projet PSMO "avait été peu contesté", la CNDP relève que, dans le cas où Ports de Paris décidait de poursuivre sa réalisation, il devra le faire en respectant une condition : "L'insérer dans son environnement urbain et naturel pour permettre une réhabilitation de la plaine d'Achères, lui donner une identité positive". En qualité de maître d'ouvrage, l'établissement portuaire parisien a maintenant trois mois pour rendre publiques les suites qu'il entend donner à son projet. Si poursuite, l'enquête publique pourrait être lancée en 2017 et le premier coup de pioche en 2018. Port spécialisé dans le BTP à la confluence de la Seine et de l'Oise devant intervenir dans la mise en œuvre du Grand Paris, les 100 hectares du PSMO sont pour moitié dédiés aux activités économiques. Entre 15 à 17 % sont consacrés à la préservation d'espaces verts, et un tiers à l'aménagement d'une darse et aux dessertes du site.
110 millions d'euros
Projet sensible au regard de ses enjeux hydrauliques, environnementaux et socio-économiques, la construction de la plateforme serait menée sous certification ISO 14001. Avec une première phase opérationnelle au mieux d'ici 2020, son périmètre englobe une carrière exploitée par GSM, un gisement de 14 millions de tonnes de granulats qui alimentent les chantiers franciliens.
110 millions d'euros
Projet sensible au regard de ses enjeux hydrauliques, environnementaux et socio-économiques, la construction de la plateforme serait menée sous certification ISO 14001. Avec une première phase opérationnelle au mieux d'ici 2020, son périmètre englobe une carrière exploitée par GSM, un gisement de 14 millions de tonnes de granulats qui alimentent les chantiers franciliens.
"Un début des travaux possible dès 2018"
Représentant un investissement public de 110 millions d'euros financé par Ports de Paris, maître d'ouvrage, le CPER État-Région Île-de-France et l'Europe, sa réalisation serait progressive jusqu'en 2035-2040 au fur et à mesure de l'extraction des granulats.
Projection à l'Est
Si ce projet conçu indépendamment du canal Seine-Nord Europe ne semble pas susciter d'opposition, le débat public a montré en revanche les craintes qu'inspirait sa possible extension à l'Est. Sur 320 hectares environ, elle se destinerait davantage à la logistique et aux conteneurs. Avec un gisement de plus de 20 millions de tonnes de granulats à la clé, cette infrastructure stratégique pour Haropa est suspendue à l'aménagement l'A104 entre Méry-sur-Oise et Orgeval. D'un coût de 2,8 milliards d'euros, cette autoroute de 28 km a été classée en juin 2013 par la commission Mobilité 21 parmi les projets de seconde priorité, soit à l'horizon 2030-2050.
Projection à l'Est
Si ce projet conçu indépendamment du canal Seine-Nord Europe ne semble pas susciter d'opposition, le débat public a montré en revanche les craintes qu'inspirait sa possible extension à l'Est. Sur 320 hectares environ, elle se destinerait davantage à la logistique et aux conteneurs. Avec un gisement de plus de 20 millions de tonnes de granulats à la clé, cette infrastructure stratégique pour Haropa est suspendue à l'aménagement l'A104 entre Méry-sur-Oise et Orgeval. D'un coût de 2,8 milliards d'euros, cette autoroute de 28 km a été classée en juin 2013 par la commission Mobilité 21 parmi les projets de seconde priorité, soit à l'horizon 2030-2050.