
© FINCANTIERI
En difficultés, Fincantieri a présenté le 21 décembre un nouveau plan de restructuration à ses salariés. "Le plan d'hier reprend, et même empire, celui retiré précédemment" en prévoyant l'officialisation du désengagement industriel pour les deux sites de Castellammare et Sestri et la suppression de 1.243 emplois, a estimé le coordinateur national du syndicat Fiom pour les chantiers navals, Alessandro Pagano. Le 3 juin, Fincantieri avait annoncé le retrait de son plan de restructuration, qui prévoyait la fermeture des sites de Castellammare di Stabia, près de Naples, et Sestri Ponente, près de Gênes, avec à la clé 2.550 suppressions de postes.
Crise de la construction en Europe
Fincantieri, contrôlé par l'État italien, emploie au total 8.500 personnes sur huit sites dans le pays. Pour ces deux sites existe "le risque d'une longue phase d'incertitude", selon Alessandro Pagano, qui souligne "la nécessité absolue d'une implication du ministère du Développement économique parce qu'il s'agit d'une entreprise 100 % publique".
Le secrétaire général de la Fiom, Maurizio Landini, a de son côté annoncé "deux heures de grève pour les prochains jours afin d'organiser des assemblées et de manifester l'opposition" à l'accord partiel signé au ministère du Travail sans l'accord de certaines catégories du personnel.
L'entreprise, qui construit des navires civils et militaires, est en crise en raison de la chute des commandes. Depuis 2007, les commandes reçues par les entreprises de construction navale se sont effondrées de 55 % dans le monde tandis que 50.000 emplois ont été supprimés en Europe entre 2008 et 2010, soit environ 30 % du nombre total d'emplois du secteur, selon des chiffres cités par la direction du groupe.
Crise de la construction en Europe
Fincantieri, contrôlé par l'État italien, emploie au total 8.500 personnes sur huit sites dans le pays. Pour ces deux sites existe "le risque d'une longue phase d'incertitude", selon Alessandro Pagano, qui souligne "la nécessité absolue d'une implication du ministère du Développement économique parce qu'il s'agit d'une entreprise 100 % publique".
Le secrétaire général de la Fiom, Maurizio Landini, a de son côté annoncé "deux heures de grève pour les prochains jours afin d'organiser des assemblées et de manifester l'opposition" à l'accord partiel signé au ministère du Travail sans l'accord de certaines catégories du personnel.
L'entreprise, qui construit des navires civils et militaires, est en crise en raison de la chute des commandes. Depuis 2007, les commandes reçues par les entreprises de construction navale se sont effondrées de 55 % dans le monde tandis que 50.000 emplois ont été supprimés en Europe entre 2008 et 2010, soit environ 30 % du nombre total d'emplois du secteur, selon des chiffres cités par la direction du groupe.