Frappée de plein fouet par l'effondrement du trafic aérien généré par la pandémie, la compagnie finlandaise Finnair a enregistré une perte nette en 2020, et anticipe désormais une reprise du trafic cet été.
Finnair, dont le modèle économique repose sur les liaisons Europe-Asie via son hub d'Helsinki, a été particulièrement touchée par la pandémie partie de Chine avant de frapper durement l'Europe et entraîner de sévères restrictions de voyages partout dans le monde. "L'année 2020 restera dans l'histoire comme l'année en temps de paix la plus difficile des cent ans d'existence de l'aviation commerciale", déplore Topi Manner, le PDG de Finnair.
La perte nette annuelle du groupe s'est élevée à plus de 523 millions d'euros, contre un bénéfice de 74,5 millions en 2019. Son chiffre d'affaires a été divisé par plus de trois sur un an, à 829,2 millions d'euros, toutefois supérieur au consensus des analystes compilé par Bloomberg. La crise sanitaire a en grande partie privé Finnair des trois quarts de ses passagers : le groupe a transporté au total 3,5 millions de voyageurs en 2020, contre 14,7 millions en 2019, détaille la compagnie dans son rapport.
Rien de mieux avant 2023
"Nous pensons que les voyages commenceront à se rétablir à partir de l'été 2021, à mesure que la couverture vaccinale augmentera et que les pays commenceront à lever leurs restrictions de voyage", anticipe le groupe. Mais le chemin est encore long : Finnair pense ne retrouver son activité de 2019 (mesurée en sièges-kilomètres disponibles) qu'en 2023.
D'ici-là, pour le premier trimestre 2021, le transporteur s'attend à une perte d'exploitation comparable d'ampleur similaire aux trois derniers trimestres (celle-ci était de 162,9 millions au quatrième trimestre), "en raison du maintien de restrictions strictes sur les voyages", explique le groupe. Comme de nombreuses compagnies aériennes, Finnair, détenue en majorité par l'État finlandais, a procédé à un plan de recapitalisation annoncé en juin, comprenant notamment une augmentation de capital de 500 millions d'euros. Ce plan s'est accompagné de mesures drastiques d'économies.
La perte nette annuelle du groupe s'est élevée à plus de 523 millions d'euros, contre un bénéfice de 74,5 millions en 2019. Son chiffre d'affaires a été divisé par plus de trois sur un an, à 829,2 millions d'euros, toutefois supérieur au consensus des analystes compilé par Bloomberg. La crise sanitaire a en grande partie privé Finnair des trois quarts de ses passagers : le groupe a transporté au total 3,5 millions de voyageurs en 2020, contre 14,7 millions en 2019, détaille la compagnie dans son rapport.
Rien de mieux avant 2023
"Nous pensons que les voyages commenceront à se rétablir à partir de l'été 2021, à mesure que la couverture vaccinale augmentera et que les pays commenceront à lever leurs restrictions de voyage", anticipe le groupe. Mais le chemin est encore long : Finnair pense ne retrouver son activité de 2019 (mesurée en sièges-kilomètres disponibles) qu'en 2023.
D'ici-là, pour le premier trimestre 2021, le transporteur s'attend à une perte d'exploitation comparable d'ampleur similaire aux trois derniers trimestres (celle-ci était de 162,9 millions au quatrième trimestre), "en raison du maintien de restrictions strictes sur les voyages", explique le groupe. Comme de nombreuses compagnies aériennes, Finnair, détenue en majorité par l'État finlandais, a procédé à un plan de recapitalisation annoncé en juin, comprenant notamment une augmentation de capital de 500 millions d'euros. Ce plan s'est accompagné de mesures drastiques d'économies.
