Flotte française : le registre ultramarin couvre une quarantaine de navires

Selon la Direction générale des Affaires maritimes, la flotte de transport française battant pavillon d’Outre-mer a représenté au 1er janvier dernier un total de 40 navires, soit 21 % de l’effectif global national.
La flotte française de transport, à savoir les navires transportant des marchandises et des passagers, battant registre d'Outre-mer, a gagné un seul navire en six mois, passant de 39 unités en juillet 2021 à 40 en janvier 2020. Selon les dernières statistiques publiées par la Direction générale des Affaires maritimes (ayant rejoint le ministère de la Mer), le pourcentage par rapport à la flotte globale n'a toutefois pas évolué d'un iota.

3 % de la flotte nationale en tonnage

Sur cet effectif, 22 unités battent pavillon polynésien, quatre sont enregistrées en Nouvelle-Calédonie et quatorze à Wallis-et-Futuna. En termes de jauge brute, ces navires représentent 225.000 tonnes, soit 3 % de l'effectif total national.

En matière de flotte pétrolière et gazière, aucun des 43 navires français n'est immatriculé en Outre-mer, en vertu du décret de 1976 visant à imposer le registre national. Concernant les navires répertoriés par les services du ministère de la Mer comme étant "de charge", seize des 70 unités sont immatriculées en Polynésie française, trois en Nouvelle-Calédonie et aucune à Wallis-et-Futuna.

Quant aux navires affectés au transport de passagers, sur un total national de 79 unités, six battent pavillon polynésien, un seul celui de la Nouvelle-Calédonie et surtout 14 arborent les couleurs de Wallis-et-Futuna.

Pour l'ensemble de la flotte de transport (fret et passagers) immatriculés en Outre-mer, la Polynésie française représente 22 navires, soit 47.924 tonnes de port en lourd (tpl), la Nouvelle-Calédonie quatre (soit 6.329 tpl), Wallis-et-Futuna quatorze, soit 170.185 tpl.

Wallis-et-Futuna, le pavillon préféré pour la croisière

Parmi les transporteurs maritimes ayant recours à ces trois divers registres ultramarins, onze compagnies utilisent le pavillon polynésien, quatre seulement le registre néo-calédonien et deux le pavillon de Wallis-et-Futuna.

Le registre polynésien regroupe des navires de tous types (conventionnels, ro-ro, cargos mixtes et paquebots). La Nouvelle-Calédonie attribue son pavillon à des cargos-mixtes et à un porte-conteneurs.

Wallis-et-Futuna, lui, reste un registre de prédilection ultramarin pour le secteur de la croisière en France puisqu'il n'attribue à ce jour son pavillon qu'à des paquebots.

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