Danser aime les choses simples. Pour le transporteur hollandais, le fluvial et le ferroviaire forment deux marchés distincts qui obéissent de ce fait à deux démarches commerciales différentes. À contre-courant des arbitrages permanents entre les deux modes, "ce positionnement nous a bien réussi en l’an dernier", rapporte Guy Erat, directeur général de la filiale tricolore. Alors que les basses eaux ont fait baisser les trafics conteneurs dans les ports concernés, Danser France fait état d’une croissance de ses boîtes de 2,5 % à Strasbourg et de 20 % à Mulhouse-Ottmarsheim et Lille-Dourges. "À Ottmarsheim, nous avons pu gagner de nouveaux chargeurs qui soit débutent dans le conteneur, soit substituent la voie d’eau à la route pour le pré-acheminement. Depuis le Nord de la France vers Anvers, nous avons pu lancer deux trafics significatifs d’exportation dans la grande distribution et l’agroalimentaire", ajoute Guy Erat. Au total, Danser France (17 salariés) a transporté 75.000 EVP en 2015.
"Un point-clé de cette évolution positive vient aussi de notre stratégie hub & spoke", selon le dirigeant français. Elle consiste à regrouper les arrivées de barges fluviales en un point proche des débouchés maritimes d’Anvers et Rotterdam, pour les recharger sur des bateaux de plus grande capacité, jusqu’à 200 EVP sur trois voire quatre couches. En l’occurrence, ces hubs sont localisés à Nijmegen, à la frontière germano-hollandaise, et à Gand, où une partie des trafics de Lille transitent depuis début avril.
Coopération de transport sur le Rhin
Cette logique de massification va se partager avec d’autres opérateurs. Le 1er juillet prochain, un partenariat opérationnel se mettra en place entre Danser, l’allemand H&S Containerline et le suisse Ultra-Brag dans le Rhin supérieur, au départ des ports de Bâle, Ottmarsheim, Strasbourg et Kehl. Tout en gardant leur indépendance, les trois partenaires pourront charger sur un même bateau leurs marchandises respectives vers la mer du Nord. "Le regroupement optimisera le nombre de porte-conteneurs faisant escale dans les ports maritimes", indiquent-ils. Ils soulignent les avantages de la mise en commun des moyens sur le plan économique dans le contexte de raréfaction des volumes, mais aussi sur le plan environnemental. Cette coopération concerne aussi le conteneur ferroviaire.
"Un point-clé de cette évolution positive vient aussi de notre stratégie hub & spoke", selon le dirigeant français. Elle consiste à regrouper les arrivées de barges fluviales en un point proche des débouchés maritimes d’Anvers et Rotterdam, pour les recharger sur des bateaux de plus grande capacité, jusqu’à 200 EVP sur trois voire quatre couches. En l’occurrence, ces hubs sont localisés à Nijmegen, à la frontière germano-hollandaise, et à Gand, où une partie des trafics de Lille transitent depuis début avril.
Coopération de transport sur le Rhin
Cette logique de massification va se partager avec d’autres opérateurs. Le 1er juillet prochain, un partenariat opérationnel se mettra en place entre Danser, l’allemand H&S Containerline et le suisse Ultra-Brag dans le Rhin supérieur, au départ des ports de Bâle, Ottmarsheim, Strasbourg et Kehl. Tout en gardant leur indépendance, les trois partenaires pourront charger sur un même bateau leurs marchandises respectives vers la mer du Nord. "Le regroupement optimisera le nombre de porte-conteneurs faisant escale dans les ports maritimes", indiquent-ils. Ils soulignent les avantages de la mise en commun des moyens sur le plan économique dans le contexte de raréfaction des volumes, mais aussi sur le plan environnemental. Cette coopération concerne aussi le conteneur ferroviaire.