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Le logisticien sud-africain Transnet a enregistré une forte progression de ses activités sur son dernier exercice, avec un chiffre d'affaires en hausse de 20,9 %. L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) est en hausse légèrement plus modeste de 19,8 % à 18,9 milliards de rands (1,88 milliard d'euros), tandis que le résultat net a paradoxalement baissé de 1,5 % à 4,12 milliards de rands (409 millions d'euros), affecté par des dépréciations et une hausse des impôts.
Fret ferroviaire, ports et pipelines
"Nos résultats financiers sont nettement meilleurs que prévu. Cela montre que l'entreprise va de l'avant en dépit des difficultés de l'économique mondiale", s'est réjoui Brian Molefe, le directeur général du groupe public qui rassemble le fret ferroviaire, les ports et les pipelines sud-africains, et dont les comptes ont souvent été dans le rouge par le passé. Transnet s'est notamment félicité d'avoir vu ses trains transporter 201 millions de tonnes de marchandises (+ 10,4 % sur l’exercice précédent), un record.
Fret ferroviaire, ports et pipelines
"Nos résultats financiers sont nettement meilleurs que prévu. Cela montre que l'entreprise va de l'avant en dépit des difficultés de l'économique mondiale", s'est réjoui Brian Molefe, le directeur général du groupe public qui rassemble le fret ferroviaire, les ports et les pipelines sud-africains, et dont les comptes ont souvent été dans le rouge par le passé. Transnet s'est notamment félicité d'avoir vu ses trains transporter 201 millions de tonnes de marchandises (+ 10,4 % sur l’exercice précédent), un record.
"Les trains ont transporté 201 millions de tonnes de marchandises"
Les terminaux portuaires ont enregistré des mouvements en croissance de 8,1 %. Le terminal de minerai de fer de Saldanha traite désormais 7.242 tonnes par heure, soit une hausse de 4,1 %, tandis que le terminal vraquier de la baie de Richards a augmenté de 2,7 %, à raison de 678 tonnes par heure.
Le groupe public a annoncé en avril qu'il comptait créer plus d'un demi-million d'emplois grâce à un ambitieux plan d'investissements de 300 milliards de rands (30 milliards d'euros) sur sept ans, au financement encore flou. Les projets ferroviaires doivent absorber les deux tiers de cette enveloppe afin de porter la capacité du réseau à 350 millions de tonnes de fret par an d'ici 2019. Ces projets s'inscrivent dans un programme dix fois plus important de constructions d'infrastructures lancé par le gouvernement d'ici la fin de la décennie, destiné à stimuler la croissance et l'emploi.