
Installation du Conseil d’orientation et de suivi France Logistique 2025 par François-Michel Lambert, député des Bouches-du-Rhône, Alain Vidalies, secrétaire d’État aux Transports, et Nicolas Lermant, chef de service de la Direction générale des entreprises © MEEM
Autour d’un document-cadre de 47 pages contenant une soixantaine de grands objectifs non hiérarchisés, les principaux axes de la stratégie France Logistique 2025 ont été présentés le 21 mars à Paris lors de l’installation de son Conseil d’orientation et de suivi. Instance de concertation, ce conseil rassemble tous les acteurs de la filière : parlementaires, collectivités, professionnels, organisations patronales et syndicales, ministères et chercheurs universitaires. Son but : "Assurer le suivi de la feuille de route France Logistique 2025". Parmi les grands objectifs identifiés, un est consacré au "renforcement des portes d’entrée et de sortie du territoire par les ports et les aéroports". Pour la partie portuaire, l’accent est mis sur la "fluidité du passage des marchandises en simplifiant les procédures administratives et douanières" et sur "le partage des flux d’information et documentaires" à travers les Cargo Community System (CCS).
Construire un système portuaire intégré
Ces actions devront aboutir à "l’accélération du passage portuaire et à la diminution de ses coûts". Plus globalement, l’objectif est de "construire un système portuaire intégré" qui couvre "l’offre maritime, les infrastructures, les services de transport multimodaux et logistiques pour renforcer et élargir l’hinterland des ports". Ce système portuaire intégré est présenté comme le "seul apte à concurrencer les pôles de l’Europe du Nord et à reconquérir les parts de marché perdues". Il appelle les acteurs concernés à une "réflexion à une échelle internationale, sur la capacité d’accueil des navires afin d’optimiser leur déchargement/chargement et l’acheminement des marchandises". Dans ce cadre, deux priorités apparaissent : "Rétablir l’égalité de traitement en matière de transbordement entre les modes terrestres (THC)" et "renforcer les infrastructures ferroviaires (évitant l’Île-de-France notamment) et fluviales en réservant les capacités d’accès à ces réseaux". Un dernier point concerne la libération de disponibilités foncières, "si possible connectées fer ou fleuve", et l’aménagement "de zones dédiées autour des grands ports pour y développer des fonctions logistiques terrestres".
État d’avancement
L’installation du Conseil d’orientation et de suivi par Alain Vidalies, secrétaire d’État aux Transports, et Nicolas Lermant, chef de service de la Direction générale des entreprises (DGE), a été l’occasion de faire un premier bilan sur l’avancement de la stratégie France Logistique 2025. Avec la sensibilisation des PME aux enjeux de la supply chain par Business France, une coopération dans le domaine de la logistique a été conclue entre la Commission nationale des services (CNS) et l’Alliance pour l’industrie du futur. En parallèle, le Conseil sectoriel national du transport et de la logistique travaille à un inventaire des formations existantes afin d’aboutir à un portail internet. Un autre chantier concerne la mise en place d’un référentiel RSE pour la filière avec le démarrage des consultations d’entreprises.
Construire un système portuaire intégré
Ces actions devront aboutir à "l’accélération du passage portuaire et à la diminution de ses coûts". Plus globalement, l’objectif est de "construire un système portuaire intégré" qui couvre "l’offre maritime, les infrastructures, les services de transport multimodaux et logistiques pour renforcer et élargir l’hinterland des ports". Ce système portuaire intégré est présenté comme le "seul apte à concurrencer les pôles de l’Europe du Nord et à reconquérir les parts de marché perdues". Il appelle les acteurs concernés à une "réflexion à une échelle internationale, sur la capacité d’accueil des navires afin d’optimiser leur déchargement/chargement et l’acheminement des marchandises". Dans ce cadre, deux priorités apparaissent : "Rétablir l’égalité de traitement en matière de transbordement entre les modes terrestres (THC)" et "renforcer les infrastructures ferroviaires (évitant l’Île-de-France notamment) et fluviales en réservant les capacités d’accès à ces réseaux". Un dernier point concerne la libération de disponibilités foncières, "si possible connectées fer ou fleuve", et l’aménagement "de zones dédiées autour des grands ports pour y développer des fonctions logistiques terrestres".
État d’avancement
L’installation du Conseil d’orientation et de suivi par Alain Vidalies, secrétaire d’État aux Transports, et Nicolas Lermant, chef de service de la Direction générale des entreprises (DGE), a été l’occasion de faire un premier bilan sur l’avancement de la stratégie France Logistique 2025. Avec la sensibilisation des PME aux enjeux de la supply chain par Business France, une coopération dans le domaine de la logistique a été conclue entre la Commission nationale des services (CNS) et l’Alliance pour l’industrie du futur. En parallèle, le Conseil sectoriel national du transport et de la logistique travaille à un inventaire des formations existantes afin d’aboutir à un portail internet. Un autre chantier concerne la mise en place d’un référentiel RSE pour la filière avec le démarrage des consultations d’entreprises.
"Inscrire la logistique comme politique publique dans la durée"
Dans les territoires, la plateforme État-Région signée en juin 2016 a placé la logistique parmi ses priorités en vue de l’intégrer dans les schémas régionaux (SRDE2I et SRADDET), tandis qu’une charte locale de logistique urbaine est testée par six collectivités volontaires. Quant à l’appel à projets "Logistique et Intermodalité" lancé à l’automne 2016, les réponses sont en cours d’instruction par l’Ademe et le CGI.
Le suivi de France Logistique 2025 sera à terme disponible en ligne au moyen d’un réseau d’observation en phase de préfiguration. Piloté par Michel Savy, ce réseau réunit l’Ifsttar, le Conseil national routier, le service statistique SOeS et le CNS.