Frédéric Cuvillier défend la "remise à plat" de l'Écotaxe

À peine nommé secrétaire d'État chargé des Transports Frédéric Cuvillier a confirmé la nécessité de "remettre à plat" l'Écotaxe tout en en défendant le principe pour financer les infrastructures routières.

"Ceux qui ont une utilisation économique des routes doivent contribuer à leur modernisation", a déclaré sur RMC celui qui était ministre délégué aux Transports il y à encore quelques jours, en soulignant qu'il fallait parallèlement "expliquer l'utilité et le fondement" de cette mesure. "L'écologie ne peut pas être subie", a-t-il ajouté, rejoignant ainsi la ministre de l'Écologie et de l'Énergie Ségolène Royal qui avait manifesté quelques jours auparavant son hostilité à "l'écologie punitive".
"Il faut qu'il y ait une contribution au financement des infrastructures, c'est indispensable", a insisté le secrétaire d'État, en reconnaissant un "problème d'acceptabilité" et de "résistance" vis à vis de cette "fiscalité environnementale". L'objectif de cette remise à plat de l'Écotaxe est de déterminer "comment financer les infrastructures et protéger les 40.000 entreprises de transport", selon Frédéric Cuvillier, qui s'en remet au rapport qu'une mission d'information parlementaire doit remettre dans une quinzaine de jours et dont les conclusions déboucheront, d'après lui, sur une décision interministérielle. "L'Écotaxe ou la contribution au financement des infrastructures doit être intégrée dans le coût du transport, ce ne peut pas être à la seule charge des transporteurs routiers", a-t-il estimé.
Dans la foulée de la nomination de Frédéric Cuvillier dans le gouvernement de Manuel Valls, la FNTR avait regretté la disparition du ministère des Transports : "La nouvelle configuration ministérielle n'est pas une bonne nouvelle pour le transport routier. Avec un secrétariat d'État rattaché au ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, le transport n'est pas représenté à sa juste place au sein du nouveau gouvernement", a poursuivi la fédération, estimant qu'"un Secrétaire d'État pèse peu lors des arbitrages interministériels". La FNTR a confirmé attendre Frédéric Cuvillier sur l'Écotaxe, mais aussi sur la compétitivité du pavillon français et l'Europe du transport routier.
De son côté, l'Unostra a jugé cette nomination "positive car elle va nous permettre de poursuivre très rapidement le travail suspendu sur les dossiers de la compétitivité du secteur et du dumping social".

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