
© RFF / Capa / Julien Goldstein (Toma)
Frédéric Cuvillier semble "très inquiet sur la possibilité de sauver" le fret ferroviaire. "On ne peut pas avoir un discours sur le report modal et accepter qu'on réduise le fret ferroviaire au prétexte que l'activité est déficitaire, ce qui ne fait que l'affaiblir et lui faire perdre encore plus d'argent", affirme le ministre.
Des gares de triages abandonnées
M. Cuvillier pointe du doigt notamment le fait que les autoroutes ferroviaires "ne sont même pas reliées aux ports", ou que "par manque d'efficacité dans la conquête des marchés" certaines gares de triages ferroviaire soient abandonnées.
Concernant les difficultés rencontrées par la SNCF en général, M. Cuvillier juge que "les enjeux d'organisation du travail sont majeurs dans les problèmes d'efficacité" mais qu'il "y a également un travail à mener sur l'organisation du groupe SNCF, qui compte 600 filiales". "Y a-t-il réellement besoin d'une telle sophistication ?", s'interroge le ministre. Quant aux propositions de la SNCF qui veut mettre à contribution voyageurs et Régions pour faire face à l'endettement du secteur ferroviaire qui dépasse les 30 milliards d'euros, le ministre n'est "pas sûr que régionaliser la dette et faire payer plus encore les usagers soit souhaitable ou juste". À propos de l'ouverture du rail à la concurrence, M. Cuvillier déclare qu'elle viendra "le moment venu, mais avec la garantie que chacun soit à armes égales" et "invite le commissaire européen aux Transports, Siim Kallas, à travailler à un cadre social harmonisé en Europe".
Des gares de triages abandonnées
M. Cuvillier pointe du doigt notamment le fait que les autoroutes ferroviaires "ne sont même pas reliées aux ports", ou que "par manque d'efficacité dans la conquête des marchés" certaines gares de triages ferroviaire soient abandonnées.
Concernant les difficultés rencontrées par la SNCF en général, M. Cuvillier juge que "les enjeux d'organisation du travail sont majeurs dans les problèmes d'efficacité" mais qu'il "y a également un travail à mener sur l'organisation du groupe SNCF, qui compte 600 filiales". "Y a-t-il réellement besoin d'une telle sophistication ?", s'interroge le ministre. Quant aux propositions de la SNCF qui veut mettre à contribution voyageurs et Régions pour faire face à l'endettement du secteur ferroviaire qui dépasse les 30 milliards d'euros, le ministre n'est "pas sûr que régionaliser la dette et faire payer plus encore les usagers soit souhaitable ou juste". À propos de l'ouverture du rail à la concurrence, M. Cuvillier déclare qu'elle viendra "le moment venu, mais avec la garantie que chacun soit à armes égales" et "invite le commissaire européen aux Transports, Siim Kallas, à travailler à un cadre social harmonisé en Europe".