Autour de dix-huit opérateurs dont l'entreprise historique SNCF, le marché du fret ferroviaire s'est légèrement redressé l'an passé en France après deux années de baisse consécutives. À hauteur de 32,2 milliards de tonnes-kilomètres, son activité s'est développée de 0,6 % grâce au développement des parcours domestiques en pré ou post-acheminement de trajets internationaux, et du combiné rail-route. S'appréciant de 8 %, ce dernier conserve ses parts de marché. À 28 % environ, elles sont quasiment stables dans l'ensemble du fret ferroviaire depuis 2009. Les flux internationaux entrants progressent de leurs côtés de 9 % et les flux sortants de près de 6 %.
Plus inquiétante est l'évolution des autres segments du marché, à commencer par le transit international. Au cours de l'exercice 2014, il accuse un repli de 7,4 %. Moins prononcée, la baisse de 0,7 % relevée pour les flux domestiques interpelle toutefois : "Le transport ferroviaire national de marchandises atteint le niveau le plus bas historiquement observé avec une activité de 20,1 milliards de tonnes-kilomètres. Sa part dans l'ensemble de l'activité est inférieure à 65 % depuis 2013", note le CGDD.
16 % de marchandises dangereuses
D'autres indicateurs permettent de mieux appréhender les évolutions du marché du fret ferroviaire national. Exprimée en tonnage, son activité se contracte en 2014 de 1,8 % sous l'effet d'une baisse des flux domestiques de 4,3 %, non compensée par la hausse de 3,6 % des pré et post-acheminements internationaux.
Plus inquiétante est l'évolution des autres segments du marché, à commencer par le transit international. Au cours de l'exercice 2014, il accuse un repli de 7,4 %. Moins prononcée, la baisse de 0,7 % relevée pour les flux domestiques interpelle toutefois : "Le transport ferroviaire national de marchandises atteint le niveau le plus bas historiquement observé avec une activité de 20,1 milliards de tonnes-kilomètres. Sa part dans l'ensemble de l'activité est inférieure à 65 % depuis 2013", note le CGDD.
16 % de marchandises dangereuses
D'autres indicateurs permettent de mieux appréhender les évolutions du marché du fret ferroviaire national. Exprimée en tonnage, son activité se contracte en 2014 de 1,8 % sous l'effet d'une baisse des flux domestiques de 4,3 %, non compensée par la hausse de 3,6 % des pré et post-acheminements internationaux.
"Le combiné rail-route représente 28 % de l'ensemble de l'activité"
Mesurée en trains-kilomètres, elle chute de près de 6 % malgré de bons indicateurs en termes de distance moyenne, passant de 360 à 369 kilomètres, et de coefficient de remplissage avec un tonnage moyen par train de 513 tonnes contre 480 tonnes en 2013. Selon la nature des marchandises transportées, les marchés traditionnels du ferroviaire connaissent des tendances contrastées. D'un côté, les matériaux de construction et les produits manufacturés se développent avec des taux de progression de plus de 8 %. De l'autre, les produits agricoles et les minerais perdent jusqu'à 15 points. Secteur historique du chemin de fer, les marchandises dangereuses affichent un repli de 4,5 %. À hauteur de 5 milliards de tonnes-kilomètres et composées pour 80 % de matières liquides inflammables et de gaz, elles représentent 16 % des volumes transportés par le fer.