
© Franck André
Les prix des transports maritimes de vracs secs ont reculé la semaine dernière, alors que de fortes pluies perturbant les ports australiens et l'approche du Nouvel An lunaire en Chine entraînaient un ralentissement de l'activité, face à une offre de navires toujours surabondante.
Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), moyenne des tarifs pratiqués sur 24 routes de transport de vracs secs, a terminé vendredi 1er février à 750 points contre 798 points une semaine auparavant.
Le Baltic Panamax Index (BPI) – qui synthétise les prix pour sept routes, la plupart pour les céréales, empruntées par des Panamax –, a terminé à 664 points, au plus bas depuis la mi-novembre, contre 718 points une semaine plus tôt. "Le moral des opérateurs en Asie s'assombrit de plus en plus", ont observé dans une note les analystes du courtier Barry Rogliano Salles, notant que "des pluies torrentielles dans l'est de l'Australie avaient entraîné la fermeture de nombreux ports du pays", premier exportateur de minerai de fer, ce qui pèse sur les perspectives de l'activité de frets à court terme. D'autre part, à l'approche de la semaine de congés du Nouvel an lunaire (célébré le 10 février) en Chine, l'activité économique du pays commence déjà à ralentir et devrait continuer à fléchir cette semaine, minant d'autant la vigueur des volumes de frets acheminés vers le géant asiatique (premier importateur de minerai de fer). Le marché reste par ailleurs affaibli par la surabondance endémique de l'offre de navires disponibles, le tonnage existant dépassant de loin la demande encore mesurée des armateurs au niveau mondial.
Quant au Baltic Capesize Index (BCI), il a terminé à 1.454 points vendredi 1er février, contre 1.520 points le vendredi précédent.
De leur côté, les frets pétroliers ont évolué de façon contrastée après le timide rebond technique amorcé dans la seconde quinzaine de janvier, dans un marché tout de même aidé par un regain d'activité sur les transports de brut en provenance des pays du Golfe. "Mais l'impact de cet accroissement de demande sur les tarifs reste très limité. En fait, les propriétaires de pétroliers ont seulement réussi à enrayer l'hémorragie" mais "ils sont encore loin de pouvoir couvrir à nouveau leurs coûts opérationnels", selon BRS.
Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), a fini le 1er février à 728 points contre 694 points une semaine auparavant, alors que le Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a fléchi à 635 points contre 646 points sept jours plus tôt.
Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), moyenne des tarifs pratiqués sur 24 routes de transport de vracs secs, a terminé vendredi 1er février à 750 points contre 798 points une semaine auparavant.
Le Baltic Panamax Index (BPI) – qui synthétise les prix pour sept routes, la plupart pour les céréales, empruntées par des Panamax –, a terminé à 664 points, au plus bas depuis la mi-novembre, contre 718 points une semaine plus tôt. "Le moral des opérateurs en Asie s'assombrit de plus en plus", ont observé dans une note les analystes du courtier Barry Rogliano Salles, notant que "des pluies torrentielles dans l'est de l'Australie avaient entraîné la fermeture de nombreux ports du pays", premier exportateur de minerai de fer, ce qui pèse sur les perspectives de l'activité de frets à court terme. D'autre part, à l'approche de la semaine de congés du Nouvel an lunaire (célébré le 10 février) en Chine, l'activité économique du pays commence déjà à ralentir et devrait continuer à fléchir cette semaine, minant d'autant la vigueur des volumes de frets acheminés vers le géant asiatique (premier importateur de minerai de fer). Le marché reste par ailleurs affaibli par la surabondance endémique de l'offre de navires disponibles, le tonnage existant dépassant de loin la demande encore mesurée des armateurs au niveau mondial.
Quant au Baltic Capesize Index (BCI), il a terminé à 1.454 points vendredi 1er février, contre 1.520 points le vendredi précédent.
De leur côté, les frets pétroliers ont évolué de façon contrastée après le timide rebond technique amorcé dans la seconde quinzaine de janvier, dans un marché tout de même aidé par un regain d'activité sur les transports de brut en provenance des pays du Golfe. "Mais l'impact de cet accroissement de demande sur les tarifs reste très limité. En fait, les propriétaires de pétroliers ont seulement réussi à enrayer l'hémorragie" mais "ils sont encore loin de pouvoir couvrir à nouveau leurs coûts opérationnels", selon BRS.
Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), a fini le 1er février à 728 points contre 694 points une semaine auparavant, alors que le Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a fléchi à 635 points contre 646 points sept jours plus tôt.