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Le Baltic Dry Index (BDI) a terminé vendredi à 888 points. Il avait amorcé un rebond la semaine du 8 avril, soutenu par la reprise de la demande chinoise après des jours fériés dans le pays, et a conforté sa progression dans un marché tiré par la catégorie des panamax. Le Baltic Panamax Index (BPI) a ainsi fini vendredi à 1.196 points. "Cela a été une semaine très active pour les panamax, le bassin Atlantique enregistrant un rebond modéré mais que les professionnels attendaient depuis longtemps", a observé l'agent maritime Fearnleys. Selon eux, "ce regain de vigueur s'explique pour beaucoup par la saison des récoltes de céréales en Amérique du Sud, qui accapare les navires disponibles" dans la région et font ainsi grimper les tarifs. À l'inverse, le marché des plus gros navires, les capesize, restait plombé par la surabondance de la flotte disponible - notamment dans le Pacifique. Les opérateurs ont été par ailleurs refroidis par les craintes suscitées par des indicateurs moroses en Chine (de loin le premier pays consommateur de métaux, charbon et minerai de fer), où la croissance a ralenti contre toute attente au premier trimestre. Le Baltic Capesize Index (BCI) a terminé la semaine à 1.234 points.
De leur côté, les frets pétroliers ont continué de décliner dans un marché toujours plombé par l'excès de tonnage disponible face à une demande mondiale toujours terne. Sur la première moitié d'avril, "la demande mondiale pour les transports par pétrolier a été de nouveau trop basse pour s'attendre à quelque amélioration que ce soit du côté des propriétaires", qui se battent en abaissant leurs prix pour attirer les quelques affréteurs présents sur le marché, expliquaient dans une note les experts du courtier maritime BRS. Remarquant le peu de contrats conclus en provenance des pays du Golfe par rapport à l'importance du tonnage offert, ces analystes estimaient que "les prix étaient condamnés à en pâtir à nouveau" dans un proche avenir. L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a terminé vendredi à 634 points. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a fini vendredi à 633 points.
De leur côté, les frets pétroliers ont continué de décliner dans un marché toujours plombé par l'excès de tonnage disponible face à une demande mondiale toujours terne. Sur la première moitié d'avril, "la demande mondiale pour les transports par pétrolier a été de nouveau trop basse pour s'attendre à quelque amélioration que ce soit du côté des propriétaires", qui se battent en abaissant leurs prix pour attirer les quelques affréteurs présents sur le marché, expliquaient dans une note les experts du courtier maritime BRS. Remarquant le peu de contrats conclus en provenance des pays du Golfe par rapport à l'importance du tonnage offert, ces analystes estimaient que "les prix étaient condamnés à en pâtir à nouveau" dans un proche avenir. L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a terminé vendredi à 634 points. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a fini vendredi à 633 points.