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"Après plusieurs semaines où l'humeur du marché des frets s'est assombrie, on aurait pu espérer que la rentrée apporterait quelques lueurs d'optimisme : mais ce n'est pas le cas et les prix continuent de s'enfoncer, dans l'Atlantique comme dans le Pacifique", ont souligné les experts de l'agent maritime Fearnleys. La principale raison de la déprime reste la très forte surcapacité du marché des frets, alors qu'une abondance de navires non utilisés, dont la liste ne cesse de s'allonger, dépasse de loin une demande limitée dans un environnement économique morose. "Certains propriétaires de navires en sont réduits à jeter l'ancre, alors que se prolonge l'attente de clients pour leurs navires", expliquait-on chez Fearnleys. "Les propriétaires sautent sur la moindre commande pour une cargaison immédiate qui apparaît sur le marché", quitte à casser les prix, "mais le sentiment reste sans élan, et la tempête Isaac qui a perturbé les transports dans le golfe du Mexique n'a rien fait" pour améliorer la situation, a confirmé le courtier maritime Barry Rogliano Salles. De plus, "alors que des cargaisons dans l'Atlantique étaient déjà très peu nombreuses, des réservation de navires pour des cargaisons de céréales ont été annulées en raison de la sécheresse sévissant dans l'hémisphère Nord, et l'horizon n'est pas réjouissant", a-t-on poursuivi chez Fearnleys.
Témoin de la morosité du marché, le Baltic Panamax Index (BPI) a dégringolé de 18 % la semaine dernière, finissant vendredi à 599 points, au plus bas depuis janvier 2009, contre 735 points une semaine plus tôt. Victime du ternissement des perspectives sur les récoltes à mesure que la sécheresse prenait de l'ampleur aux États-Unis et en Russie, il s'est écroulé de 50 % en l'espace de deux mois. L'indice phare du marché des frets, le Baltic Dry Index (BDI), a quant à lui terminé vendredi à 669 points, au plus bas depuis sept mois, contre 703 points une semaine plus tôt. Enfin, le Baltic Capesize Index (BCI) s'est stabilisé, en finissant vendredi à 1.186 points, contre 1.172 points sept jours auparavant.
Les frets pétroliers sont quant à eux restés cantonnés la semaine dernière dans une fourchette étroite, pénalisés eux aussi par la surcapacité de la flotte face au ralentissement de la demande pétrolière mondiale. L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a terminé vendredi à 634 points contre 627 points une semaine plus tôt. L'indice Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a fini la semaine à 582 points, contre 581 points une semaine auparavant.
Témoin de la morosité du marché, le Baltic Panamax Index (BPI) a dégringolé de 18 % la semaine dernière, finissant vendredi à 599 points, au plus bas depuis janvier 2009, contre 735 points une semaine plus tôt. Victime du ternissement des perspectives sur les récoltes à mesure que la sécheresse prenait de l'ampleur aux États-Unis et en Russie, il s'est écroulé de 50 % en l'espace de deux mois. L'indice phare du marché des frets, le Baltic Dry Index (BDI), a quant à lui terminé vendredi à 669 points, au plus bas depuis sept mois, contre 703 points une semaine plus tôt. Enfin, le Baltic Capesize Index (BCI) s'est stabilisé, en finissant vendredi à 1.186 points, contre 1.172 points sept jours auparavant.
Les frets pétroliers sont quant à eux restés cantonnés la semaine dernière dans une fourchette étroite, pénalisés eux aussi par la surcapacité de la flotte face au ralentissement de la demande pétrolière mondiale. L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a terminé vendredi à 634 points contre 627 points une semaine plus tôt. L'indice Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a fini la semaine à 582 points, contre 581 points une semaine auparavant.