
© Oman Shipping Company SAOC
L'indice composite Baltic Dry Index (BDI) a terminé vendredi à 1.110 points, son premier recul après quatre semaines de nette hausse. Il était tiré vers le bas par la catégorie des plus gros navires, les "capesize". Le Baltic Capesize Index (BCI) a ainsi terminé vendredi à 1.320 points, lâchant 12 % en l'espace d'une semaine. "Il y a une baisse de la demande, avec peu de requêtes pour des cargaisons à court terme", ont relevé les experts de l'agent maritime Fearnleys, prévoyant "une poursuite du ralentissement de l'activité des frets à mesure qu'on se rapproche d'août" en raison de l'habituelle trêve estivale. De plus, le marché restait plombé par l'abondance de navires disponibles et l'arrivée continue de navires sortis des chantiers navals, qui accroissent encore davantage la pression sur les prix du fret. En revanche, le Baltic Panamax Index (BPI) s'est maintenu en légère hausse, montant vendredi à 1.202 points contre 1.129 points une semaine plus tôt.
De leur côté, les frets pétroliers pâtissaient eux aussi de la surcapacité de la flotte mondiale face à une demande morne. Ceux qui souhaitent affréter un navire sur les marchés pétroliers "n'ont que l'embarras du choix" face au nombre de pétroliers disponibles, ont observé dans un rapport publié jeudi 12 juillet les experts de l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Si le bassin Pacifique résiste quelque peu, aidé par la bonne tenue de la consommation énergétique japonaise, le bassin Atlantique est particulièrement affecté par un environnement économique morose. "La demande anémique des États-Unis pour les produits raffinés européens continue d'entamer sévèrement les échanges transatlantiques", ont poursuivi les analystes de l'AIE. Par ailleurs, la baisse de la production d'hydrocarbures en mer du Nord sur les prochains mois, durant la période de maintenance des plates-formes, devrait encore diminuer le volume de frets dans l'Atlantique. L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a fini vendredi à 629 points, au plus bas depuis la mi-novembre 2009. L'indice Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a quant à lui terminé la semaine à 556 points.
De leur côté, les frets pétroliers pâtissaient eux aussi de la surcapacité de la flotte mondiale face à une demande morne. Ceux qui souhaitent affréter un navire sur les marchés pétroliers "n'ont que l'embarras du choix" face au nombre de pétroliers disponibles, ont observé dans un rapport publié jeudi 12 juillet les experts de l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Si le bassin Pacifique résiste quelque peu, aidé par la bonne tenue de la consommation énergétique japonaise, le bassin Atlantique est particulièrement affecté par un environnement économique morose. "La demande anémique des États-Unis pour les produits raffinés européens continue d'entamer sévèrement les échanges transatlantiques", ont poursuivi les analystes de l'AIE. Par ailleurs, la baisse de la production d'hydrocarbures en mer du Nord sur les prochains mois, durant la période de maintenance des plates-formes, devrait encore diminuer le volume de frets dans l'Atlantique. L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a fini vendredi à 629 points, au plus bas depuis la mi-novembre 2009. L'indice Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a quant à lui terminé la semaine à 556 points.