Les vracs secs ont poursuivi leur hausse la semaine dernière, portés par un regain d'activité sur les plus grosses catégories de navires, tandis qu'une augmentation des cargaisons de produits pétroliers a profité aux tarifs des tankers.
L'activité s'est améliorée sur le marché des vracs secs la semaine dernière, emmenée principalement par les capesize et les panamax. Le Baltic Dry Index (BDI) a ainsi fini vendredi 19 juin à 779 points. "Après une période d'activité réduite dans le bassin atlantique (notamment sur la route de minerai de fer entre le Brésil et la Chine), il y a eu une augmentation des réservations de navires sur ce marché, tandis que l'activité entre l'Australie de l'Ouest et la Chine demeure ferme", ont constaté les analystes du courtier Fearnleys. Mais les taux restent bas, et les armateurs, ne sachant pas si le rebond est parti pour durer, demeurent nerveux, selon des analystes. Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014) a terminé la semaine à 1.241 points. Le flux de cargaisons de céréales depuis l'Amérique du Sud et le golfe du Mexique a continué à soutenir les prix des panamax cette semaine. Le Baltic Panamax Index (BPI) a terminé en hausse vendredi 19 juin à 851 points, à son pic en six mois, contre 719 points une semaine auparavant.
De leur côté, les pétroliers ont également connu une bonne semaine toujours soutenus par l'abondance de cargaisons qui caractérise les marchés du brut et des produits pétroliers à l'heure actuelle. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a terminé à 741 points vendredi 19 juin. "Le marché va rester assez fort car beaucoup de produits pétroliers viennent encore de la mer Baltique, et le marché entre l'Europe et les États-Unis est ferme. Dès que le marché donne des signes de faiblesse il suffit qu'une cargaison à charger rapidement arrive pour le regonfler, et les affréteurs peuvent vraiment se retrouver coincés (sans bateau, ou à devoir payer plus cher)", a noté un courtier londonien. De l'autre côté de l'océan Atlantique, au départ du golfe du Mexique, le nombre de chargements reste élevé et le manque de bateaux continue de soutenir les cours, a noté Court Smith, analyste chez MJLF. Les taux des pétroliers transportant du brut sont restés fermes, malgré une légère baisse du nombre de cargaisons depuis le Moyen-Orient pour le mois de juillet. Mais "les réservations commencent déjà pour la seconde moitié du mois de juillet et le moral des armateurs reste bon, aidé par une bonne activité depuis l'Afrique de l'Ouest et les Caraïbes", ont noté les analystes d'Icap. L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a fini vendredi 19 juin à 917 points.
De leur côté, les pétroliers ont également connu une bonne semaine toujours soutenus par l'abondance de cargaisons qui caractérise les marchés du brut et des produits pétroliers à l'heure actuelle. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a terminé à 741 points vendredi 19 juin. "Le marché va rester assez fort car beaucoup de produits pétroliers viennent encore de la mer Baltique, et le marché entre l'Europe et les États-Unis est ferme. Dès que le marché donne des signes de faiblesse il suffit qu'une cargaison à charger rapidement arrive pour le regonfler, et les affréteurs peuvent vraiment se retrouver coincés (sans bateau, ou à devoir payer plus cher)", a noté un courtier londonien. De l'autre côté de l'océan Atlantique, au départ du golfe du Mexique, le nombre de chargements reste élevé et le manque de bateaux continue de soutenir les cours, a noté Court Smith, analyste chez MJLF. Les taux des pétroliers transportant du brut sont restés fermes, malgré une légère baisse du nombre de cargaisons depuis le Moyen-Orient pour le mois de juillet. Mais "les réservations commencent déjà pour la seconde moitié du mois de juillet et le moral des armateurs reste bon, aidé par une bonne activité depuis l'Afrique de l'Ouest et les Caraïbes", ont noté les analystes d'Icap. L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a fini vendredi 19 juin à 917 points.
