
© Bulk Carrier Grabs
Le Baltic Dry Index (BDI) a fini vendredi 27 février à 540 points. Pour de nombreux opérateurs de marché, le secteur est en train de vivre l'une de ses pires crises. "Il est possible que nous devions attendre deux ou trois ans avant que les taux ne rebondissent à un niveau convenable. Il y a simplement trop de navires par rapport au nombre de chargements et la croissance chinoise ralentit", notait un courtier londonien. Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014) a terminé la semaine à 521 point. "Malgré la fin des célébrations du Nouvel An chinois, l'enthousiasme n'est pas énorme et les taux d'affrètements quasi inchangés", notaient les analystes de Fearnleys. Certains armateurs préfèrent d'ailleurs immobiliser leurs navires plutôt que de les faire opérer à perte. Le Baltic Panamax Index (BPI) a terminé en hausse vendredi 27 février à 540 points. L'activité s'est un peu améliorée avec le retour des opérateurs de marché chinois. "Mais les gains vont devoir être plus marqués pour que le marché redevienne tolérable pour la plupart des armateurs", notaient-on chez Braemar ACM.
Du côté des pétroliers, les navires transportant des produits pétroliers ont connu une meilleure semaine que les navires transportant du brut ou du fuel lourd, le nombre de navires disponibles à l'affrètement ayant fondu. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a terminé à 695 points vendredi 27 février. "L'arbitrage pour envoyer de l'essence depuis l'Europe vers les États-Unis fonctionne et avec l'aide des intempéries dans l'Atlantique les taux ont grimpé", notaient les analystes du courtier Fearnleys. Des opérateurs de marché ont en effet cherché à réserver des navires sur la route entre l'Europe et la côte atlantique des États-Unis, voulant profiter des possibilités d'arbitrage entre les deux régions. Les prix des chargements d'essence en Europe, coût du fret compris, sont moins élevés que ceux des chargements de ce carburant achetés sur la côte atlantique des États-Unis, offrant la possibilité aux opérateurs disposant d'essence "européenne" de la vendre à profit sur les marchés américains. L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a ainsi fini vendredi 27 février à 841 points. L'offre de navires reste abondante pour le moment, pesant un peu sur les prix du transport de pétrole. De plus, le début de la période de maintenance dans les raffineries a également contribué à ralentir légèrement le rythme des chargements de brut.
Du côté des pétroliers, les navires transportant des produits pétroliers ont connu une meilleure semaine que les navires transportant du brut ou du fuel lourd, le nombre de navires disponibles à l'affrètement ayant fondu. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a terminé à 695 points vendredi 27 février. "L'arbitrage pour envoyer de l'essence depuis l'Europe vers les États-Unis fonctionne et avec l'aide des intempéries dans l'Atlantique les taux ont grimpé", notaient les analystes du courtier Fearnleys. Des opérateurs de marché ont en effet cherché à réserver des navires sur la route entre l'Europe et la côte atlantique des États-Unis, voulant profiter des possibilités d'arbitrage entre les deux régions. Les prix des chargements d'essence en Europe, coût du fret compris, sont moins élevés que ceux des chargements de ce carburant achetés sur la côte atlantique des États-Unis, offrant la possibilité aux opérateurs disposant d'essence "européenne" de la vendre à profit sur les marchés américains. L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a ainsi fini vendredi 27 février à 841 points. L'offre de navires reste abondante pour le moment, pesant un peu sur les prix du transport de pétrole. De plus, le début de la période de maintenance dans les raffineries a également contribué à ralentir légèrement le rythme des chargements de brut.