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"En Asie, l'activité continue de baisser, alors que la liste des navires disponibles ne cesse de s'agrandir, ce qui maintient la pression sur les prix", ont résumé des analystes de l'agent maritime Fearnleys. De plus, alors que les indicateurs économiques mitigés se succèdent, en Chine comme en Europe et aux États-Unis, marqués par un ralentissement de l'économie, les opérateurs éprouvent "un manque général de confiance face au repli du marché des frets", ont-ils noté. L'indice composite Baltic Dry Index (BDI) a terminé vendredi à 1.784 points - son plus bas niveau depuis mi-septembre. Il a ainsi enregistré une dégringolade de plus de 10 % sur la semaine, de nouveau tiré vers le bas par la catégorie des plus gros navires. Le Baltic Capesize Index (BCI) a fini vendredi à 2.788 points - une baisse de plus de 14 %. Le Baltic Panamax Index (BPI) a fini vendredi à 1.836 points.
Pour leur part, les frets pétroliers ont reculé de concert, plombés par la surabondance du tonnage disponible. "Le marché est très loin de s'être repris. On a encore eu une semaine de demande très forte du pétrole en provenance du Moyen-Orient, mais si on regarde les prix, il faut admettre que l'impact est très décevant !", ont commenté les experts du courtier maritime BRS. "La plupart des contrats conclus à destination de l'Asie orientale", en particulier vers la Chine, deuxième consommateur mondial de brut, après une embellie de deux semaines, "ne génèrent pratiquement plus de bénéfices journaliers", ce qui rend difficile pour les propriétaires de tankers de couvrir leurs frais opérationnels, ont-ils ajouté. Selon eux, "il faut aussi prendre en considération le fait que les affréteurs chinois dominent le marché, et sont de plus en plus autosuffisants car ils possèdent leurs propres navires", ce qui prive les sociétés de frets de contrats en Asie et renforce la surcapacité de la flotte disponible. L'indice Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a fini vendredi à 711 points. L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a terminé à 766 points.
Pour leur part, les frets pétroliers ont reculé de concert, plombés par la surabondance du tonnage disponible. "Le marché est très loin de s'être repris. On a encore eu une semaine de demande très forte du pétrole en provenance du Moyen-Orient, mais si on regarde les prix, il faut admettre que l'impact est très décevant !", ont commenté les experts du courtier maritime BRS. "La plupart des contrats conclus à destination de l'Asie orientale", en particulier vers la Chine, deuxième consommateur mondial de brut, après une embellie de deux semaines, "ne génèrent pratiquement plus de bénéfices journaliers", ce qui rend difficile pour les propriétaires de tankers de couvrir leurs frais opérationnels, ont-ils ajouté. Selon eux, "il faut aussi prendre en considération le fait que les affréteurs chinois dominent le marché, et sont de plus en plus autosuffisants car ils possèdent leurs propres navires", ce qui prive les sociétés de frets de contrats en Asie et renforce la surcapacité de la flotte disponible. L'indice Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a fini vendredi à 711 points. L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a terminé à 766 points.