Le Baltic Dry Index (BDI), qui fournit une estimation moyenne des tarifs pratiqués sur vingt routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.), a fini vendredi 4 mars à 349 points, un maximum en plus d'un mois, contre 327 points une semaine auparavant. Ce rebond a été notamment favorisé par la reprise des taux des panamax, qui ont bénéficié d'une activité plus soutenue dans les deux hémisphères, même si les taux des capesize ont en revanche décliné davantage.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs des capesize, forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé la semaine à 164 points, signant un nouveau plus bas depuis la création de l'indice en avril 2014, contre 177 points une semaine auparavant. Le marché des capesize est en effet déprimé comme jamais en raison d'un déséquilibre extrême et sans précédent depuis trente à quarante ans entre le nombre trop important de navires disponibles et les volumes de cargaisons devant être acheminés, ont expliqué les analystes du courtier Fearnleys. "Le résultat est qu'il y a plus de navires inactifs et davantage d'armateurs qui doivent penser sérieusement à la possibilité de mettre leurs navires à l'arrêt", ont noté les analystes du courtier Braemar ACM, même si ces derniers constataient que, pour l'instant, peu d'armateurs s'étaient résignés à cette solution.
Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par les panamax, a en revanche terminé en hausse vendredi 4 mars à 386 points, au plus haut depuis la mi-janvier, contre 352 points une semaine auparavant. Même s'ils restent proches de leurs plus bas historiques atteints début janvier, les taux des panamax ont profité d'un regain d'activité tant dans le bassin Atlantique que Pacifique, ont relevé les analystes du courtier Fearnleys. Selon le rapport hebdomadaire du Baltic Exchange sur le vrac sec, ce sont notamment les cargaisons de céréales au départ de l'Amérique du Sud qui ont de nouveau dominé l'activité cette semaine et permis de soutenir les taux dans de nombreuses régions du marché.
De leur côté, les frets pétroliers ont connu une semaine mitigée, baissant ou se stabilisant avant d'amorcer une légère reprise en fin de semaine. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fuel de chauffage, etc.), a terminé à 518 points vendredi 4 mars, après être tombé lundi 29 février à 515 points, au plus bas depuis près de quatre mois, contre 516 points sept jours auparavant.
L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fuel lourd, a fini pour sa part vendredi 4 mars à 720 points, après avoir atteint jeudi 715 points, un minimum depuis fin septembre, contre 740 points la semaine précédente. "La surabondance de navires pèse sur le moral des investisseurs et les taux ont subi une forte correction à la baisse pour toutes les principales routes des navires VLCC ("Very Large Crude Carriers", la deuxième plus grosse catégorie de tankers transportant du brut)", ont commenté les experts du courtier Fearnleys. Mais selon les analystes du courtier Howe Robinson, les taux des VLCC semblent "avoir maintenant atteint un plancher" et devraient se reprendre sous peu, aidés notamment par d'importants volumes de cargaisons au départ du Moyen-Orient.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs des capesize, forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé la semaine à 164 points, signant un nouveau plus bas depuis la création de l'indice en avril 2014, contre 177 points une semaine auparavant. Le marché des capesize est en effet déprimé comme jamais en raison d'un déséquilibre extrême et sans précédent depuis trente à quarante ans entre le nombre trop important de navires disponibles et les volumes de cargaisons devant être acheminés, ont expliqué les analystes du courtier Fearnleys. "Le résultat est qu'il y a plus de navires inactifs et davantage d'armateurs qui doivent penser sérieusement à la possibilité de mettre leurs navires à l'arrêt", ont noté les analystes du courtier Braemar ACM, même si ces derniers constataient que, pour l'instant, peu d'armateurs s'étaient résignés à cette solution.
Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par les panamax, a en revanche terminé en hausse vendredi 4 mars à 386 points, au plus haut depuis la mi-janvier, contre 352 points une semaine auparavant. Même s'ils restent proches de leurs plus bas historiques atteints début janvier, les taux des panamax ont profité d'un regain d'activité tant dans le bassin Atlantique que Pacifique, ont relevé les analystes du courtier Fearnleys. Selon le rapport hebdomadaire du Baltic Exchange sur le vrac sec, ce sont notamment les cargaisons de céréales au départ de l'Amérique du Sud qui ont de nouveau dominé l'activité cette semaine et permis de soutenir les taux dans de nombreuses régions du marché.
De leur côté, les frets pétroliers ont connu une semaine mitigée, baissant ou se stabilisant avant d'amorcer une légère reprise en fin de semaine. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fuel de chauffage, etc.), a terminé à 518 points vendredi 4 mars, après être tombé lundi 29 février à 515 points, au plus bas depuis près de quatre mois, contre 516 points sept jours auparavant.
L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fuel lourd, a fini pour sa part vendredi 4 mars à 720 points, après avoir atteint jeudi 715 points, un minimum depuis fin septembre, contre 740 points la semaine précédente. "La surabondance de navires pèse sur le moral des investisseurs et les taux ont subi une forte correction à la baisse pour toutes les principales routes des navires VLCC ("Very Large Crude Carriers", la deuxième plus grosse catégorie de tankers transportant du brut)", ont commenté les experts du courtier Fearnleys. Mais selon les analystes du courtier Howe Robinson, les taux des VLCC semblent "avoir maintenant atteint un plancher" et devraient se reprendre sous peu, aidés notamment par d'importants volumes de cargaisons au départ du Moyen-Orient.