Le Baltic Dry Index (BDI) a fini vendredi 6 novembre à 631 points, un plus bas en près de cinq mois, contre 721 points une semaine auparavant. Les taux des capesize ont continué à décliner, lestés par l'excès de navires disponibles, atteignant même jeudi 5 novembre 1.002 points, soit un minimum en quatre mois et demi. "Les taux ont chuté dans toutes les zones du marché avec tout simplement trop de navires pour trop peu de cargaisons", ont noté les experts de la place londonienne Baltic Exchange. "L'offre de navires est simplement trop importante et même si le marché voit occasionnellement les compagnies minières réserver de gros volumes de cargaisons, ce n'est pas suffisant pour pousser le marché à la hausse", ont souligné de leur côté les analystes de Fearnleys. Selon eux, le dernier trimestre de l'année, qui est traditionnellement le plus important de la saison en termes de réservations, a suscité de fortes attentes, mais celles-ci ont été jusqu'à présent largement déçues. "De plus en plus d'acteurs du marché perdent maintenant espoir de voir le moindre gros pic sur le marché cette année", ont-ils ajouté.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014) a ainsi terminé la semaine à 1.003 points, contre 1.229 points une semaine auparavant.
Une semaine dévastatrice pour les panamax
Le Baltic Panamax Index (BPI) a également terminé en forte baisse vendredi 6 novembre à 603 points, son plus faible niveau depuis cinq mois, contre 675 points une semaine auparavant. "La semaine a été dévastatrice pour les propriétaires de panamax alors que le marché a décliné dans toutes les zones, en particulier dans le Pacifique, où les taux se sont effondrés", a observé Marc Pauchet, analyste chez Braemar ACM. Les analystes de Fearnleys estimaient pour leur part que "seuls du mauvais temps et des retards" pouvaient désormais "créer un rebond avant que les réservations pour 2015 soient closes". Peu de panamax avaient été réservés pour des trajets transatlantiques, le gros du trafic ayant été concentré sur des cargaisons voyageant du golfe du Mexique ou de la côte Est des États-Unis vers le continent mais sans retour, ont noté les experts du Baltic Exchange.
De leur côté, les cours des navires transportant des produits pétroliers se sont raffermis, le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) finissant la semaine à l'équilibre tandis que le Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a poursuivi sa hausse, atteignant un nouveau plus haut en trois mois et demi. Le BCTI a terminé à 464 points vendredi 6 novembre, au même niveau que sept jours auparavant. "Les exportations de diesel ont été limitées depuis les États-Unis, abaissant les volumes de cargaisons", a observé Court Smith, analyste chez le courtier MJLF. L'analyste a également indiqué que l'activité en Amérique latine restait ferme et que la grève des employés de la compagnie pétrolière publique brésilienne Petrobras pouvait encourager les importations de produits pétroliers raffinés dans le pays, alors que les débits de production des raffineries nationales ont chuté.
Le BDTI a fini vendredi 6 novembre à 828 points, contre 788 points la semaine précédente. La tendance amorcée la semaine dernière s'est confirmée pour les VLCC ("Very Large Crude Carriers", la deuxième plus grosse catégorie de tankers transportant du brut), dont les taux se sont consolidés cette semaine, portés à la fois par l'Afrique de l'Ouest et le Moyen-Orient. "Si on cumule les chiffres, la demande de VLCC sur les deux marchés cette semaine est supérieure de 25 % à la moyenne des taux depuis le début de l'année", ont indiqué les analystes du courtier Weber, précisant que la Chine restait un moteur-clé de cette demande élevée. Selon Court Smith, les retards qui se poursuivent au terminal pétrolier d'Al-Basra, en Irak, ont aussi permis de soutenir les cours.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014) a ainsi terminé la semaine à 1.003 points, contre 1.229 points une semaine auparavant.
Une semaine dévastatrice pour les panamax
Le Baltic Panamax Index (BPI) a également terminé en forte baisse vendredi 6 novembre à 603 points, son plus faible niveau depuis cinq mois, contre 675 points une semaine auparavant. "La semaine a été dévastatrice pour les propriétaires de panamax alors que le marché a décliné dans toutes les zones, en particulier dans le Pacifique, où les taux se sont effondrés", a observé Marc Pauchet, analyste chez Braemar ACM. Les analystes de Fearnleys estimaient pour leur part que "seuls du mauvais temps et des retards" pouvaient désormais "créer un rebond avant que les réservations pour 2015 soient closes". Peu de panamax avaient été réservés pour des trajets transatlantiques, le gros du trafic ayant été concentré sur des cargaisons voyageant du golfe du Mexique ou de la côte Est des États-Unis vers le continent mais sans retour, ont noté les experts du Baltic Exchange.
De leur côté, les cours des navires transportant des produits pétroliers se sont raffermis, le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) finissant la semaine à l'équilibre tandis que le Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a poursuivi sa hausse, atteignant un nouveau plus haut en trois mois et demi. Le BCTI a terminé à 464 points vendredi 6 novembre, au même niveau que sept jours auparavant. "Les exportations de diesel ont été limitées depuis les États-Unis, abaissant les volumes de cargaisons", a observé Court Smith, analyste chez le courtier MJLF. L'analyste a également indiqué que l'activité en Amérique latine restait ferme et que la grève des employés de la compagnie pétrolière publique brésilienne Petrobras pouvait encourager les importations de produits pétroliers raffinés dans le pays, alors que les débits de production des raffineries nationales ont chuté.
Le BDTI a fini vendredi 6 novembre à 828 points, contre 788 points la semaine précédente. La tendance amorcée la semaine dernière s'est confirmée pour les VLCC ("Very Large Crude Carriers", la deuxième plus grosse catégorie de tankers transportant du brut), dont les taux se sont consolidés cette semaine, portés à la fois par l'Afrique de l'Ouest et le Moyen-Orient. "Si on cumule les chiffres, la demande de VLCC sur les deux marchés cette semaine est supérieure de 25 % à la moyenne des taux depuis le début de l'année", ont indiqué les analystes du courtier Weber, précisant que la Chine restait un moteur-clé de cette demande élevée. Selon Court Smith, les retards qui se poursuivent au terminal pétrolier d'Al-Basra, en Irak, ont aussi permis de soutenir les cours.