Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), qui fournit une estimation moyenne des tarifs pratiqués sur vingt routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.), a fini jeudi 24 mars à 406 points, signant ainsi un plus haut en deux mois et demi, contre 395 points le vendredi précédent. Le BDI a notamment profité d'un regain d'activité tant sur le segment des capesize que sur celui des panamax, les investisseurs cherchant à clôturer leurs opérations avant les fêtes de Pâques.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de capesize, forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé la semaine à 203 points, au plus haut depuis plus d'un mois, contre 197 points six jours auparavant. "Il y a eu une légère reprise de l'activité, surtout encouragée apparemment par l'urgence de fermer les dossiers avant le début des congés de Pâques", ont relevé les analystes du courtier Allied Shipbroking. Selon ces derniers, la hausse des taux est essentiellement imputable aux réservations de navires opérées dans le bassin Atlantique quoiqu'il y ait peu de signes permettant pour l'instant de dire que cette impression positive va se maintenir durablement. "Le nombre de navires offerts à la réservation est susceptible d'être un frein dans le marché actuel avec une activité qui est encore à la traîne par rapport à la disponibilité des navires, en particulier dans le Pacifique", ont poursuivi les experts d'Allied Shipbroking.
Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des panamax, a terminé également en hausse jeudi 24 mars à 466 points, contre 463 points six jours auparavant. Le marché des panamax a lui aussi bénéficié d'un pic d'activité avant le long week-end pascal dans le bassin Atlantique, et en particulier au départ de l'Amérique du Sud, où la saison céréalière bat son plein. "Bien entendu, à cette époque de l'année, la star du show des panamax est le marché des céréales en Amérique du Sud" et les réservations n'ont pas cessé de fluctuer en fonction des dates, ont souligné les analystes du courtier Braemar ACM.
De leur côté, les pétroliers ont évolué diversement, les tankers transportant des produits raffinés se stabilisant tandis que ceux chargés de pétrole brut ont plus nettement accusé le coup. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fuel de chauffage, etc.), a terminé à 497 points jeudi 24 mars, soit un minimum en deux semaines, contre 499 points le vendredi précédent. Les pétroliers transportant des produits raffinés se sont maintenus fermement et semblent même prêts à entamer une pente ascendante, selon les analystes du courtier Allied Shipbroking, car ils ont bénéficié d'un bon niveau d'activité dans le Nord de l'Atlantique et au départ du golfe du Mexique.
Nouveau déclin cette semaine
L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fuel lourd, a fini pour sa part jeudi 24 mars à 809 points, après être tombé mercredi 23 mars à 803 points, au plus bas en quinze jours, contre 866 points la semaine précédente. Il y a eu "un nouveau déclin cette semaine sur le marché des pétroliers transportant du brut avec une baisse de nouvelles réservations provoquant un ralentissement notable tant au départ du Moyen-Orient que de l'Afrique de l'Ouest", ont expliqué les experts d'Allied Shipbroking, considérant que le marché était toujours en phase de correction et pourrait bien connaître début avril une période bien plus calme que celle qu'il a connue début mars.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de capesize, forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé la semaine à 203 points, au plus haut depuis plus d'un mois, contre 197 points six jours auparavant. "Il y a eu une légère reprise de l'activité, surtout encouragée apparemment par l'urgence de fermer les dossiers avant le début des congés de Pâques", ont relevé les analystes du courtier Allied Shipbroking. Selon ces derniers, la hausse des taux est essentiellement imputable aux réservations de navires opérées dans le bassin Atlantique quoiqu'il y ait peu de signes permettant pour l'instant de dire que cette impression positive va se maintenir durablement. "Le nombre de navires offerts à la réservation est susceptible d'être un frein dans le marché actuel avec une activité qui est encore à la traîne par rapport à la disponibilité des navires, en particulier dans le Pacifique", ont poursuivi les experts d'Allied Shipbroking.
Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des panamax, a terminé également en hausse jeudi 24 mars à 466 points, contre 463 points six jours auparavant. Le marché des panamax a lui aussi bénéficié d'un pic d'activité avant le long week-end pascal dans le bassin Atlantique, et en particulier au départ de l'Amérique du Sud, où la saison céréalière bat son plein. "Bien entendu, à cette époque de l'année, la star du show des panamax est le marché des céréales en Amérique du Sud" et les réservations n'ont pas cessé de fluctuer en fonction des dates, ont souligné les analystes du courtier Braemar ACM.
De leur côté, les pétroliers ont évolué diversement, les tankers transportant des produits raffinés se stabilisant tandis que ceux chargés de pétrole brut ont plus nettement accusé le coup. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fuel de chauffage, etc.), a terminé à 497 points jeudi 24 mars, soit un minimum en deux semaines, contre 499 points le vendredi précédent. Les pétroliers transportant des produits raffinés se sont maintenus fermement et semblent même prêts à entamer une pente ascendante, selon les analystes du courtier Allied Shipbroking, car ils ont bénéficié d'un bon niveau d'activité dans le Nord de l'Atlantique et au départ du golfe du Mexique.
Nouveau déclin cette semaine
L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fuel lourd, a fini pour sa part jeudi 24 mars à 809 points, après être tombé mercredi 23 mars à 803 points, au plus bas en quinze jours, contre 866 points la semaine précédente. Il y a eu "un nouveau déclin cette semaine sur le marché des pétroliers transportant du brut avec une baisse de nouvelles réservations provoquant un ralentissement notable tant au départ du Moyen-Orient que de l'Afrique de l'Ouest", ont expliqué les experts d'Allied Shipbroking, considérant que le marché était toujours en phase de correction et pourrait bien connaître début avril une période bien plus calme que celle qu'il a connue début mars.