Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), qui fournit une estimation moyenne des tarifs pratiqués sur vingt routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.), a fini vendredi 11 novembre à 1.045 points, à leur plus haut niveau depuis plus d'un an, contre 855 points une semaine auparavant.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires "capesize", forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé la semaine à 2.303 points, à son plus haut niveau depuis près de deux mois, contre 1.593 points une semaine auparavant. "Le marché des capesize s'est envolé cette semaine avec une demande forte dans l'Atlantique, aussi bien au Nord qu'au niveau du Brésil, et avec une activité soutenue dans l'Est également", ont commenté les experts du Baltic Briefing, site d'information du Baltic Exchange. Ces taux élevés pourraient être maintenus par l'offre brésilienne, ont estimé les analystes de Fearnleys. "La production de minerai de fer est particulièrement élevée au Brésil, et cela pourrait continuer jusqu'à la fin de l'année, ce qui devrait laisser les prix élevés pour plusieurs semaines", ont-ils détaillé.
Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des navires de la catégorie "panamax", a terminé en hausse vendredi 11 novembre à 1.011 points, à son plus haut niveau depuis plus d'un an, contre 885 points une semaine auparavant. "Le marché se renforce dans les deux hémisphères, avec une demande renforcée en minerais et en produits de l'agriculture", ont souligné les analystes de Fearnleys, précisant par ailleurs que l'influence de l'élection de Donald Trump sur les cours des matières premières n'était pas encore détectable sur les taux des fréteurs.
Le marché des VLCC est redescendu au point mort
Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fuel de chauffage, etc.), a de son côté terminé à 395 points vendredi 11 novembre, contre 424 points sept jours auparavant. "Les cours sont redescendus, comme nous nous y attendions, après le redémarrage dimanche 6 novembre de l'oléoduc de Colonial", plus grand oléoduc des États-Unis, qui avait été paralysé la semaine dernière à la suite d'une explosion, ont analysé les experts du courtier MJLF.
L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fuel lourd, a fini vendredi 11 novembre à 750 points, au plus haut depuis cinq mois, contre 665 points la semaine précédente. "Le marché des VLCC ("Very Large Crude Carriers", la deuxième plus grosse catégorie de tankers transportant du brut) est redescendu au point mort en ce qui concerne la demande, mais les taux ont plutôt résisté. La semaine prochaine devrait être plutôt calme également, dans l'attente de la confirmation de nouveaux contrats", ont jugé les analystes de Howe Robinson. Dans ce contexte, certains observateurs ont cherché des indices sur les prochaines tendances de marché. "La surproduction de brut redevient un problème, alors qu'un surplus de barils nous arrive de Libye, d'Iran, du Brésil et de Russie", ont énuméré les experts de MJLF, estimant que cela pourrait présager d'une hausse de l'activité de stockage flottant de brut.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires "capesize", forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé la semaine à 2.303 points, à son plus haut niveau depuis près de deux mois, contre 1.593 points une semaine auparavant. "Le marché des capesize s'est envolé cette semaine avec une demande forte dans l'Atlantique, aussi bien au Nord qu'au niveau du Brésil, et avec une activité soutenue dans l'Est également", ont commenté les experts du Baltic Briefing, site d'information du Baltic Exchange. Ces taux élevés pourraient être maintenus par l'offre brésilienne, ont estimé les analystes de Fearnleys. "La production de minerai de fer est particulièrement élevée au Brésil, et cela pourrait continuer jusqu'à la fin de l'année, ce qui devrait laisser les prix élevés pour plusieurs semaines", ont-ils détaillé.
Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des navires de la catégorie "panamax", a terminé en hausse vendredi 11 novembre à 1.011 points, à son plus haut niveau depuis plus d'un an, contre 885 points une semaine auparavant. "Le marché se renforce dans les deux hémisphères, avec une demande renforcée en minerais et en produits de l'agriculture", ont souligné les analystes de Fearnleys, précisant par ailleurs que l'influence de l'élection de Donald Trump sur les cours des matières premières n'était pas encore détectable sur les taux des fréteurs.
Le marché des VLCC est redescendu au point mort
Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fuel de chauffage, etc.), a de son côté terminé à 395 points vendredi 11 novembre, contre 424 points sept jours auparavant. "Les cours sont redescendus, comme nous nous y attendions, après le redémarrage dimanche 6 novembre de l'oléoduc de Colonial", plus grand oléoduc des États-Unis, qui avait été paralysé la semaine dernière à la suite d'une explosion, ont analysé les experts du courtier MJLF.
L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fuel lourd, a fini vendredi 11 novembre à 750 points, au plus haut depuis cinq mois, contre 665 points la semaine précédente. "Le marché des VLCC ("Very Large Crude Carriers", la deuxième plus grosse catégorie de tankers transportant du brut) est redescendu au point mort en ce qui concerne la demande, mais les taux ont plutôt résisté. La semaine prochaine devrait être plutôt calme également, dans l'attente de la confirmation de nouveaux contrats", ont jugé les analystes de Howe Robinson. Dans ce contexte, certains observateurs ont cherché des indices sur les prochaines tendances de marché. "La surproduction de brut redevient un problème, alors qu'un surplus de barils nous arrive de Libye, d'Iran, du Brésil et de Russie", ont énuméré les experts de MJLF, estimant que cela pourrait présager d'une hausse de l'activité de stockage flottant de brut.