Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), qui fournit une estimation moyenne des tarifs pratiqués sur vingt routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.), a fini vendredi 29 juillet à 656 points, son plus bas niveau depuis un mois, contre 718 points une semaine auparavant. Son repli s'explique par un recul simultané des deux principaux indices qui le composent et qui répercutent l'activité des navires capesize et panamax.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires capesize, forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé ainsi la semaine à 768 points, soit son plus bas niveau depuis le 12 mai, contre 895 points une semaine auparavant. Un surcroît de navires disponibles par rapport aux volumes de cargaisons à transporter a constitué la principale raison de cet effritement, d'après les analystes du courtier Fearnleys. Dans l'océan Pacifique, le trafic de minerai de fer de l'Australie vers la Chine s'est révélé peu vigoureux, avec seul Rio Tinto véritablement actif parmi les géants miniers influents sur le marché. L'activité sur une autre importante route maritime à destination de la Chine, celle en provenance du Brésil, a aussi été mitigée.
Affaiblissement du côté de l'océan Atlantique
Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des navires de la catégorie panamax, a terminé lui aussi en baisse vendredi 29 juillet à 692 points, un plus bas en un mois, contre 827 points une semaine auparavant. L'ensemble des routes concernées a subi une diminution des tarifs, avec un affaiblissement clair du côté de l'océan Atlantique, les exportations céréalières au départ de l'Amérique latine ne suffisant pas à équilibrer le marché.
Du côté des pétroliers, l'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fuel lourd, a terminé vendredi 29 juillet en baisse à 541 points, son plus bas niveau depuis le 8 octobre 2009, contre 582 points la semaine précédente. Les experts du Baltic Briefing ont souligné que la demande en VLCC ("Very Large Crude Carriers", la deuxième plus grosse catégorie de tankers transportant du brut) avait souffert d'un apaisement du marché au Moyen-Orient. En Afrique de l'Ouest, "un certain nombre de producteurs ont récemment déclaré la "force majeure"", signifiant qu'ils risquent de ne pouvoir fournir le pétrole prévu. En conséquence, les opérateurs s'attendent dans cette région à une activité réduite et les tarifs vont y souffrir de surcroît de la mise sur le marché de tankers laissés en rade par la mollesse du trafic au départ du Moyen-Orient, ont ajouté les analystes du Baltic Briefing.
Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fuel de chauffage, etc.), a terminé pour sa part quasi inchangé à 465 points vendredi 29 juillet, contre 463 points sept jours auparavant.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires capesize, forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé ainsi la semaine à 768 points, soit son plus bas niveau depuis le 12 mai, contre 895 points une semaine auparavant. Un surcroît de navires disponibles par rapport aux volumes de cargaisons à transporter a constitué la principale raison de cet effritement, d'après les analystes du courtier Fearnleys. Dans l'océan Pacifique, le trafic de minerai de fer de l'Australie vers la Chine s'est révélé peu vigoureux, avec seul Rio Tinto véritablement actif parmi les géants miniers influents sur le marché. L'activité sur une autre importante route maritime à destination de la Chine, celle en provenance du Brésil, a aussi été mitigée.
Affaiblissement du côté de l'océan Atlantique
Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des navires de la catégorie panamax, a terminé lui aussi en baisse vendredi 29 juillet à 692 points, un plus bas en un mois, contre 827 points une semaine auparavant. L'ensemble des routes concernées a subi une diminution des tarifs, avec un affaiblissement clair du côté de l'océan Atlantique, les exportations céréalières au départ de l'Amérique latine ne suffisant pas à équilibrer le marché.
Du côté des pétroliers, l'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fuel lourd, a terminé vendredi 29 juillet en baisse à 541 points, son plus bas niveau depuis le 8 octobre 2009, contre 582 points la semaine précédente. Les experts du Baltic Briefing ont souligné que la demande en VLCC ("Very Large Crude Carriers", la deuxième plus grosse catégorie de tankers transportant du brut) avait souffert d'un apaisement du marché au Moyen-Orient. En Afrique de l'Ouest, "un certain nombre de producteurs ont récemment déclaré la "force majeure"", signifiant qu'ils risquent de ne pouvoir fournir le pétrole prévu. En conséquence, les opérateurs s'attendent dans cette région à une activité réduite et les tarifs vont y souffrir de surcroît de la mise sur le marché de tankers laissés en rade par la mollesse du trafic au départ du Moyen-Orient, ont ajouté les analystes du Baltic Briefing.
Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fuel de chauffage, etc.), a terminé pour sa part quasi inchangé à 465 points vendredi 29 juillet, contre 463 points sept jours auparavant.