Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), qui fournit une estimation moyenne des tarifs pratiqués sur vingt routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.) a fini vendredi 26 mai à 912 points, à son plus bas depuis près de trois mois, contre 956 points une semaine auparavant.
"De nouveaux jours fériés à la fin du mois de mai et au début du mois de juin, notamment aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Chine, ont ralenti l'activité et empêché les prix de monter", ont expliqué les analystes du Baltic Briefing, branche médiatique du Baltic Exchange.
"Les taux des navires panamax ont souffert d'une activité limitée, notamment en Amérique du Sud où les navires qui seraient prêts à partir dès début juin ont dû accepter des prix moins élevés", une configuration de marché qui s'est répétée dans le Nord de l'Atlantique, ont détaillé les experts de Banchero Costa.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires "capesize", forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé la semaine à 1.591 points contre 1.668 points une semaine auparavant.
"De nouveaux jours fériés aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Chine ont ralenti l'activité"
Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des navires de la catégorie "panamax" a terminé en baisse vendredi 26 mai à 845 points, au plus bas depuis plus de quatre mois et demi, contre 870 points une semaine auparavant.
Quant aux transporteurs de pétrole, leurs tarifs ont repris des couleurs mais les analystes s'inquiétaient de voir les prix flancher en fin de semaine pour les transporteurs de brut.
"L'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) tente de faire remonter les prix du brut en limitant sa production, mais les raffineries indépendantes chinoises croulent sous les barils et devraient limiter leurs achats dans les deux prochains mois", ont prévu les analystes de Banchero Costa.
Mais l'inquiétude des marchés sur l'activité chinoise, qui est moins vigoureuse qu'en début d'année, pourrait être disproportionnée, a estimé George Lazaridis, analyste chez Allied.
"Les moteurs de la croissance chinoise ont encore du potentiel, en tout cas sur le court terme", a-t-il ajouté.
Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fuel de chauffage, etc.), a terminé à 549 points vendredi 26 mai, au plus haut depuis trois semaines, contre 513 points sept jours auparavant.
L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fuel lourd, a fini vendredi 26 mai à 807 points contre 785 points la semaine précédente, ayant atteint mercredi 825 points, à son plus haut niveau depuis deux mois.
"De nouveaux jours fériés à la fin du mois de mai et au début du mois de juin, notamment aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Chine, ont ralenti l'activité et empêché les prix de monter", ont expliqué les analystes du Baltic Briefing, branche médiatique du Baltic Exchange.
"Les taux des navires panamax ont souffert d'une activité limitée, notamment en Amérique du Sud où les navires qui seraient prêts à partir dès début juin ont dû accepter des prix moins élevés", une configuration de marché qui s'est répétée dans le Nord de l'Atlantique, ont détaillé les experts de Banchero Costa.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires "capesize", forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé la semaine à 1.591 points contre 1.668 points une semaine auparavant.
"De nouveaux jours fériés aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Chine ont ralenti l'activité"
Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des navires de la catégorie "panamax" a terminé en baisse vendredi 26 mai à 845 points, au plus bas depuis plus de quatre mois et demi, contre 870 points une semaine auparavant.
Quant aux transporteurs de pétrole, leurs tarifs ont repris des couleurs mais les analystes s'inquiétaient de voir les prix flancher en fin de semaine pour les transporteurs de brut.
"L'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) tente de faire remonter les prix du brut en limitant sa production, mais les raffineries indépendantes chinoises croulent sous les barils et devraient limiter leurs achats dans les deux prochains mois", ont prévu les analystes de Banchero Costa.
Mais l'inquiétude des marchés sur l'activité chinoise, qui est moins vigoureuse qu'en début d'année, pourrait être disproportionnée, a estimé George Lazaridis, analyste chez Allied.
"Les moteurs de la croissance chinoise ont encore du potentiel, en tout cas sur le court terme", a-t-il ajouté.
Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fuel de chauffage, etc.), a terminé à 549 points vendredi 26 mai, au plus haut depuis trois semaines, contre 513 points sept jours auparavant.
L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fuel lourd, a fini vendredi 26 mai à 807 points contre 785 points la semaine précédente, ayant atteint mercredi 825 points, à son plus haut niveau depuis deux mois.