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Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), qui fournit une estimation moyenne des tarifs pratiqués sur vingt routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.), a fini vendredi 31 juillet à 1.131 points, son plus haut niveau depuis le 1er décembre 2014, contre 1.048 points une semaine auparavant.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires capesize, forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé la semaine à 2.209 points, son maximum en huit mois, contre 1.712 points une semaine auparavant. "Ce marché a continué de grimper, les différentes régions s'activant tour à tour", a expliqué Marc Pauchet, analyste chez Braemar ACM. L'activité sur la route-clé du minerai de fer entre l'Australie de l'Ouest et la Chine, la plus active pour cette matière première, a bondi en début de semaine aidée par l'arrivée de cargaisons urgentes à charger et une baisse des prix du fuel de soute, tandis que les chargements de minerai de fer depuis le Brésil vers la Chine ont soutenu le bassin atlantique, a ajouté l'analyste. C'est donc l'activité dans l'Atlantique qui semble porter les taux des capesize, a noté un courtier londonien. "Les réserves de minerai de fer en Chine sont basses et la récente hausse des prix du minerai de fer sur les marchés internationaux pourrait pousser les acheteurs chinois sur les marchés", a-t-il expliqué.
Bonne santé des capesize
Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des navires de la catégorie panamax, a quant à lui terminé en baisse vendredi 31 juillet à 1.023 points, un minimum en trois semaines, contre 1.162 points une semaine auparavant. "Les opérateurs s'attendent à ce que le déclin se poursuive, mais cela sera progressif car les armateurs tentent pour le moment de résister aux prix plus bas proposés par les affréteurs", a souligné un courtier londonien. De plus, la bonne santé des capesize contribue au moral des opérateurs sur le marché des panamax, tandis que les taux pour les cargaisons de céréales en provenance de l'Amérique du Sud vers la Chine restent robustes, ont estimé plusieurs analystes.
De leur côté, les taux des pétroliers ont perdu du terrain la semaine dernière, plombés par un manque de chargements sur certaines routes. "Les tarifs au départ du Moyen-Orient sont en chute libre car il y a eu moins de chargements que prévu, et chacun d'eux fait l'objet de nombreuses offres ce qui donne aux affréteurs un levier solide pour faire baisser les prix", a souligné Court Smith, analyste chez MJLF. L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fuel lourd, a fini vendredi 31 juillet à 755 points, un plus bas en plus de deux mois et demi, contre 846 points la semaine précédente. Les taux ont également décliné pour les tankers transportant des produits pétroliers malgré une activité plutôt stable en Asie et au départ de l'Europe. La demande de navires sur la route de transport de diesel entre les États-Unis et l'Europe s'est réduite la semaine dernière, à cause d'un surplus de ce produit pétrolier sur le continent européen, ce qui a lesté le marché.
Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fuel de chauffage, etc.), a terminé à 728 points vendredi 31 juillet, son plus bas niveau en près de sept semaines, contre 845 points sept jours auparavant.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires capesize, forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé la semaine à 2.209 points, son maximum en huit mois, contre 1.712 points une semaine auparavant. "Ce marché a continué de grimper, les différentes régions s'activant tour à tour", a expliqué Marc Pauchet, analyste chez Braemar ACM. L'activité sur la route-clé du minerai de fer entre l'Australie de l'Ouest et la Chine, la plus active pour cette matière première, a bondi en début de semaine aidée par l'arrivée de cargaisons urgentes à charger et une baisse des prix du fuel de soute, tandis que les chargements de minerai de fer depuis le Brésil vers la Chine ont soutenu le bassin atlantique, a ajouté l'analyste. C'est donc l'activité dans l'Atlantique qui semble porter les taux des capesize, a noté un courtier londonien. "Les réserves de minerai de fer en Chine sont basses et la récente hausse des prix du minerai de fer sur les marchés internationaux pourrait pousser les acheteurs chinois sur les marchés", a-t-il expliqué.
Bonne santé des capesize
Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des navires de la catégorie panamax, a quant à lui terminé en baisse vendredi 31 juillet à 1.023 points, un minimum en trois semaines, contre 1.162 points une semaine auparavant. "Les opérateurs s'attendent à ce que le déclin se poursuive, mais cela sera progressif car les armateurs tentent pour le moment de résister aux prix plus bas proposés par les affréteurs", a souligné un courtier londonien. De plus, la bonne santé des capesize contribue au moral des opérateurs sur le marché des panamax, tandis que les taux pour les cargaisons de céréales en provenance de l'Amérique du Sud vers la Chine restent robustes, ont estimé plusieurs analystes.
De leur côté, les taux des pétroliers ont perdu du terrain la semaine dernière, plombés par un manque de chargements sur certaines routes. "Les tarifs au départ du Moyen-Orient sont en chute libre car il y a eu moins de chargements que prévu, et chacun d'eux fait l'objet de nombreuses offres ce qui donne aux affréteurs un levier solide pour faire baisser les prix", a souligné Court Smith, analyste chez MJLF. L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fuel lourd, a fini vendredi 31 juillet à 755 points, un plus bas en plus de deux mois et demi, contre 846 points la semaine précédente. Les taux ont également décliné pour les tankers transportant des produits pétroliers malgré une activité plutôt stable en Asie et au départ de l'Europe. La demande de navires sur la route de transport de diesel entre les États-Unis et l'Europe s'est réduite la semaine dernière, à cause d'un surplus de ce produit pétrolier sur le continent européen, ce qui a lesté le marché.
Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fuel de chauffage, etc.), a terminé à 728 points vendredi 31 juillet, son plus bas niveau en près de sept semaines, contre 845 points sept jours auparavant.