Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), qui fournit une estimation moyenne des tarifs pratiqués sur vingt routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.), a fini vendredi 12 février à 291 points, contre 297 points une semaine auparavant, signant un nouveau plus bas depuis la première publication de l'indice en janvier 1985. "La semaine a été fortement influencée par les célébrations du Nouvel An en Extrême-Orient", ont noté les analystes du courtier Fearnleys, soulignant que l'activité sur le marché des frets avait été extrêmement limitée en raison des congés en Chine et dans d'autres pays asiatiques.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie des capesize, forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a ainsi terminé la semaine quasiment à l'équilibre, à 199 points contre 212 points une semaine auparavant, enregistrant un nouveau plus bas en plus de trois semaines.
Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des navires de la catégorie panamax, a en revanche terminé en hausse vendredi 12 février à 324 points, contre 295 points une semaine auparavant, au plus haut depuis quasiment deux semaines. Avec les festivités du Nouvel An lunaire, "le démarrage de la semaine a été vraiment lent" sur le marché des panamax alors que les armateurs attendaient le retour de nombreux opérateurs en congés, ont commenté les analystes du courtier Fearnleys. Mais les premiers signes d'une reprise sont toutefois apparus dans le bassin Atlantique grâce notamment à un regain d'activité au départ de l'Amérique du Sud, ont observé les analystes du courtier Braemar ACM, jugeant pourtant qu'il ne fallait pas surinterpréter ce léger rebond. "Le marché se situe à des niveaux catastrophiques, en particulier dans ces zones plus isolées du Brésil que sont la mer Baltique et l'Est de la Méditerranée", ont-ils tempéré.
Le transport de brut se reprend
De leur côté, les pétroliers ont emprunté des chemins différents selon la nature de leurs cargaisons : si le transport de pétrole brut et de fuel lourd a amorcé une reprise, celui de produits raffinés a en revanche nettement creusé ses pertes. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fuel de chauffage, etc.), a en effet terminé à 535 points vendredi 12 février, contre 588 points sept jours auparavant, tombant au plus bas en deux mois et demi.
L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fuel lourd, a fini en revanche vendredi 12 février à 819 points contre 795 points la semaine précédente, soit un maximum en plus de deux semaines. Malgré une activité limitée sur le segment des navires VLCC ("Very Large Crude Carriers", la deuxième plus grosse catégorie de tankers transportant du brut) en raison du Nouvel An chinois et de l'International Petroleum (IP) Week à Londres, qui ont tenu de nombreux opérateurs éloignés du marché, les taux des tankers au départ du Moyen-Orient sont restés fermes. De même, une activité importante a été observée en Méditerranée et en mer Noire, où de mauvaises conditions météorologiques ont entraîné des retards dans les ports, soutenant les taux, ont indiqué les analystes du courtier Fearnleys. "Les réserves mondiales de pétrole brut continuent d'augmenter et le stockage flottant, même s'il ne se matérialise pas, devrait permettre aux taux de trouver un plancher", ont noté pour leur part les analystes du courtier MJLF.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie des capesize, forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a ainsi terminé la semaine quasiment à l'équilibre, à 199 points contre 212 points une semaine auparavant, enregistrant un nouveau plus bas en plus de trois semaines.
Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des navires de la catégorie panamax, a en revanche terminé en hausse vendredi 12 février à 324 points, contre 295 points une semaine auparavant, au plus haut depuis quasiment deux semaines. Avec les festivités du Nouvel An lunaire, "le démarrage de la semaine a été vraiment lent" sur le marché des panamax alors que les armateurs attendaient le retour de nombreux opérateurs en congés, ont commenté les analystes du courtier Fearnleys. Mais les premiers signes d'une reprise sont toutefois apparus dans le bassin Atlantique grâce notamment à un regain d'activité au départ de l'Amérique du Sud, ont observé les analystes du courtier Braemar ACM, jugeant pourtant qu'il ne fallait pas surinterpréter ce léger rebond. "Le marché se situe à des niveaux catastrophiques, en particulier dans ces zones plus isolées du Brésil que sont la mer Baltique et l'Est de la Méditerranée", ont-ils tempéré.
Le transport de brut se reprend
De leur côté, les pétroliers ont emprunté des chemins différents selon la nature de leurs cargaisons : si le transport de pétrole brut et de fuel lourd a amorcé une reprise, celui de produits raffinés a en revanche nettement creusé ses pertes. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fuel de chauffage, etc.), a en effet terminé à 535 points vendredi 12 février, contre 588 points sept jours auparavant, tombant au plus bas en deux mois et demi.
L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fuel lourd, a fini en revanche vendredi 12 février à 819 points contre 795 points la semaine précédente, soit un maximum en plus de deux semaines. Malgré une activité limitée sur le segment des navires VLCC ("Very Large Crude Carriers", la deuxième plus grosse catégorie de tankers transportant du brut) en raison du Nouvel An chinois et de l'International Petroleum (IP) Week à Londres, qui ont tenu de nombreux opérateurs éloignés du marché, les taux des tankers au départ du Moyen-Orient sont restés fermes. De même, une activité importante a été observée en Méditerranée et en mer Noire, où de mauvaises conditions météorologiques ont entraîné des retards dans les ports, soutenant les taux, ont indiqué les analystes du courtier Fearnleys. "Les réserves mondiales de pétrole brut continuent d'augmenter et le stockage flottant, même s'il ne se matérialise pas, devrait permettre aux taux de trouver un plancher", ont noté pour leur part les analystes du courtier MJLF.