Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), qui fournit une estimation moyenne des tarifs pratiqués sur vingt routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.), a fini vendredi 22 juillet à 718 points, après être monté lundi 18 juillet jusqu'à 748 points, un maximum depuis le 26 octobre 2015, contre 745 points une semaine auparavant.
Le Baltic Dry Index, qui a amorcé un franc rebond depuis la fin juin, semblait ainsi marquer une pause, le segment des capesize aussi bien que celui des panamax ayant perdu du terrain la semaine dernière en raison d'un nombre trop important de navires disponibles.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires capesize, forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a en effet terminé la semaine à 895 points, soit un plus bas en un mois, contre 1.023 points une semaine auparavant. "Les taux de fret ont chuté en dépit d'un marché actif", plusieurs importantes compagnies minières ayant fourni un bon nombre de cargaisons à transporter, ont commenté les analystes du courtier Fearnleys. Mais "malgré cette quantité très correcte de cargaisons, il semble juste que le problème fondamental de l'industrie continue à prévaloir, à savoir qu'il y a simplement trop de navires", ont poursuivi ces experts.
Le constat était le même du côté des panamax dont les taux, après une progression ininterrompue depuis fin juin, sont également repassés dans le rouge cette semaine. Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des panamax, a terminé en baisse vendredi 22 juillet à 827 points, après avoir grimpé mardi 19 juillet jusqu'à 879 points, un maximum depuis début septembre 2015, contre 863 points une semaine auparavant. "Après des hausses soutenues, le marché est reparti en baisse à mesure que la semaine progressait avec un ralentissement de l'activité en particulier dans l'Atlantique Nord", ont noté les analystes du Baltic Briefing. Ils faisaient toutefois remarquer que l'Amérique du Sud fournissait toujours des cargaisons fraîches de céréales et que les taux dans cette zone se maintenaient à un niveau stable.
Les frets pétroliers divisés
Les pétroliers ont pour leur part évolué en ordre dispersé la semaine dernière, les taux reflétant le transport de produits raffinés poursuivant le rebond entamé la semaine précédente tandis que ceux taux du transport de pétrole brut se sont enfoncés à de nouveaux plus bas pluri-annuels.
Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fuel de chauffage, etc.), a terminé à 463 points vendredi 22 juillet, soit un plus haut en trois semaines, contre 442 points sept jours auparavant. Selon les analystes du courtier MJLF, la faible progression des taux dans le bassin Atlantique s'explique par une surabondance de navires au départ du golfe du Mexique, même si une importante panne dans une raffinerie du Nord du Mexique pourrait galvaniser les exportations de produits pétroliers vers ce pays, ont-ils jugé.
L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fuel lourd, a en revanche fini vendredi 22 juillet à 582 points, un minimum depuis le 19 septembre 2013, contre 612 points la semaine précédente. Un volume de cargaisons plus faible que le mois dernier au départ du Moyen-Orient pesait sur le marché alors que le nombre de navires disponibles était plus que suffisant pour pourvoir à la demande, ont expliqué les analystes du courtier MJLF.
Le Baltic Dry Index, qui a amorcé un franc rebond depuis la fin juin, semblait ainsi marquer une pause, le segment des capesize aussi bien que celui des panamax ayant perdu du terrain la semaine dernière en raison d'un nombre trop important de navires disponibles.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires capesize, forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a en effet terminé la semaine à 895 points, soit un plus bas en un mois, contre 1.023 points une semaine auparavant. "Les taux de fret ont chuté en dépit d'un marché actif", plusieurs importantes compagnies minières ayant fourni un bon nombre de cargaisons à transporter, ont commenté les analystes du courtier Fearnleys. Mais "malgré cette quantité très correcte de cargaisons, il semble juste que le problème fondamental de l'industrie continue à prévaloir, à savoir qu'il y a simplement trop de navires", ont poursuivi ces experts.
Le constat était le même du côté des panamax dont les taux, après une progression ininterrompue depuis fin juin, sont également repassés dans le rouge cette semaine. Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des panamax, a terminé en baisse vendredi 22 juillet à 827 points, après avoir grimpé mardi 19 juillet jusqu'à 879 points, un maximum depuis début septembre 2015, contre 863 points une semaine auparavant. "Après des hausses soutenues, le marché est reparti en baisse à mesure que la semaine progressait avec un ralentissement de l'activité en particulier dans l'Atlantique Nord", ont noté les analystes du Baltic Briefing. Ils faisaient toutefois remarquer que l'Amérique du Sud fournissait toujours des cargaisons fraîches de céréales et que les taux dans cette zone se maintenaient à un niveau stable.
Les frets pétroliers divisés
Les pétroliers ont pour leur part évolué en ordre dispersé la semaine dernière, les taux reflétant le transport de produits raffinés poursuivant le rebond entamé la semaine précédente tandis que ceux taux du transport de pétrole brut se sont enfoncés à de nouveaux plus bas pluri-annuels.
Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fuel de chauffage, etc.), a terminé à 463 points vendredi 22 juillet, soit un plus haut en trois semaines, contre 442 points sept jours auparavant. Selon les analystes du courtier MJLF, la faible progression des taux dans le bassin Atlantique s'explique par une surabondance de navires au départ du golfe du Mexique, même si une importante panne dans une raffinerie du Nord du Mexique pourrait galvaniser les exportations de produits pétroliers vers ce pays, ont-ils jugé.
L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fuel lourd, a en revanche fini vendredi 22 juillet à 582 points, un minimum depuis le 19 septembre 2013, contre 612 points la semaine précédente. Un volume de cargaisons plus faible que le mois dernier au départ du Moyen-Orient pesait sur le marché alors que le nombre de navires disponibles était plus que suffisant pour pourvoir à la demande, ont expliqué les analystes du courtier MJLF.