Le Baltic Dry Index (BDI) a fini vendredi 8 janvier à 429 points, contre 478 points le jeudi 24 décembre, dernier jour d'échanges avant les fêtes de fin d'année. L'indice a ainsi signé un nouveau plus bas historique depuis sa création en janvier 1985, lesté en particulier par la baisse continue des taux des capesize depuis début décembre.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014) a terminé la semaine à 343 points, touchant ainsi un plus bas depuis un an, contre 470 points le 24 décembre. Malgré une petite reprise des taux en début d'année, avec le retour des armateurs et affréteurs sur le marché après les fêtes, la grande quantité de navires disponibles à la fois dans le bassin Atlantique et dans le Pacifique a exercé une pression à la baisse sur les prix, a relevé Marc Pauchet, analyste chez Braemar ACM. De leur côté, les analystes du courtier Fearnleys ont précisé que l'offre solide de cargaisons au départ de l'Australie de l'Ouest, d'où partent notamment les navires chargés de minerai de fer à destination de la Chine, n'avaient pas suffi à soutenir les cours, plombés par ailleurs par une activité atone au départ du Brésil.
Les panamax s'en sont mieux sortis que les capesize
Les panamax s'en sont mieux sortis que les capesize, poursuivant en début d'année sur le rebond amorcé fin décembre, avant de toutefois repartir à la baisse. "La semaine a été très calme pour les panamax dans les deux hémisphères et les taux continuent à tomber à leurs plus bas niveaux de tous les temps", ont observé les analystes du courtier Fearnleys. Malgré un léger rebond amorcé mi-décembre, les taux évoluaient à nouveau à proximité de leur plus bas historique atteint le 10 décembre, lestés par le nombre important de navires disponibles sur la côte Nord de l'Europe et en Méditerranée. Le Baltic Panamax Index (BPI) a terminé également en baisse vendredi 8 janvier à 434 points, contre 462 points quinze jours auparavant.
De leur côté, les taux des pétroliers ont fortement bondi au début de l'année, une hausse essentiellement imputable à l'ajustement à la baisse des "flat rates", les taux qui servent de référence au calcul des prix sur le marché du transport de pétrole brut et de produits pétroliers. Pour compenser cette baisse et obtenir des bénéfices équivalents à ceux de 2015, les affréteurs ont en effet augmenté leurs tarifs, faisant soudainement grimper l'indice. À la suite de cette forte hausse intervenue à la reprise des échanges le 4 janvier, les taux des navires transportant des produits pétroliers se sont stabilisés après avoir atteint en milieu de semaine un plus haut en cinq mois (719 points), tandis que ceux des navires transportant du pétrole brut et du fuel lourd ont décliné. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a terminé à 716 points vendredi 8 janvier, contre 580 points quinze jours auparavant.
L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a fini vendredi 8 janvier à 1.016 points contre 869 points la semaine précédente. Le BDTI est monté lundi 4 janvier à 1.065 points, un sommet depuis fin juin 2015. Des réservations actives au départ du golfe du Mexique ont permis de faire descendre le nombre de navires disponibles, ce qui a mis les armateurs dans une meilleure position pour tirer les prix à la hausse, ont commenté les analystes du courtier MJLF. En revanche, les taux des VLCC ont souffert d'une activité moindre au départ du Moyen-Orient. Et la tendance "devrait se poursuivre cette semaine", ont prédit les analystes du courtier MJLF.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014) a terminé la semaine à 343 points, touchant ainsi un plus bas depuis un an, contre 470 points le 24 décembre. Malgré une petite reprise des taux en début d'année, avec le retour des armateurs et affréteurs sur le marché après les fêtes, la grande quantité de navires disponibles à la fois dans le bassin Atlantique et dans le Pacifique a exercé une pression à la baisse sur les prix, a relevé Marc Pauchet, analyste chez Braemar ACM. De leur côté, les analystes du courtier Fearnleys ont précisé que l'offre solide de cargaisons au départ de l'Australie de l'Ouest, d'où partent notamment les navires chargés de minerai de fer à destination de la Chine, n'avaient pas suffi à soutenir les cours, plombés par ailleurs par une activité atone au départ du Brésil.
Les panamax s'en sont mieux sortis que les capesize
Les panamax s'en sont mieux sortis que les capesize, poursuivant en début d'année sur le rebond amorcé fin décembre, avant de toutefois repartir à la baisse. "La semaine a été très calme pour les panamax dans les deux hémisphères et les taux continuent à tomber à leurs plus bas niveaux de tous les temps", ont observé les analystes du courtier Fearnleys. Malgré un léger rebond amorcé mi-décembre, les taux évoluaient à nouveau à proximité de leur plus bas historique atteint le 10 décembre, lestés par le nombre important de navires disponibles sur la côte Nord de l'Europe et en Méditerranée. Le Baltic Panamax Index (BPI) a terminé également en baisse vendredi 8 janvier à 434 points, contre 462 points quinze jours auparavant.
De leur côté, les taux des pétroliers ont fortement bondi au début de l'année, une hausse essentiellement imputable à l'ajustement à la baisse des "flat rates", les taux qui servent de référence au calcul des prix sur le marché du transport de pétrole brut et de produits pétroliers. Pour compenser cette baisse et obtenir des bénéfices équivalents à ceux de 2015, les affréteurs ont en effet augmenté leurs tarifs, faisant soudainement grimper l'indice. À la suite de cette forte hausse intervenue à la reprise des échanges le 4 janvier, les taux des navires transportant des produits pétroliers se sont stabilisés après avoir atteint en milieu de semaine un plus haut en cinq mois (719 points), tandis que ceux des navires transportant du pétrole brut et du fuel lourd ont décliné. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a terminé à 716 points vendredi 8 janvier, contre 580 points quinze jours auparavant.
L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a fini vendredi 8 janvier à 1.016 points contre 869 points la semaine précédente. Le BDTI est monté lundi 4 janvier à 1.065 points, un sommet depuis fin juin 2015. Des réservations actives au départ du golfe du Mexique ont permis de faire descendre le nombre de navires disponibles, ce qui a mis les armateurs dans une meilleure position pour tirer les prix à la hausse, ont commenté les analystes du courtier MJLF. En revanche, les taux des VLCC ont souffert d'une activité moindre au départ du Moyen-Orient. Et la tendance "devrait se poursuivre cette semaine", ont prédit les analystes du courtier MJLF.