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L'indice composite Baltic Dry Index (BDI) a terminé vendredi à 1.067 points, son niveau le plus élevé depuis le 13 janvier. Il accélérait le mouvement de hausse entamé la semaine précédente, profitant toujours d'un regain d'activité sur le bassin Atlantique, notamment stimulé par un accroissement des transports de céréales en provenance d'Amérique du Sud, selon les analystes de l'agent maritime BRS. Le Baltic Panamax Index (BPI) a ainsi terminé vendredi à 1.487 points, à son plus haut niveau depuis le 9 janvier. L'indice a donc enregistré la semaine dernière un bond hebdomadaire de plus de 25 %. Il a engrangé près de 45 % en l'espace de deux semaines. Cet engouement ne profitait cependant pas à la catégorie des plus gros navires, les capesize, ceux que leur taille imposante oblige à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance. Le Baltic Capesize Index (BCI) a en effet fini vendredi à 1.533 points. "La demande additionnelle de frets n'est pas suffisante pour absorber la surabondance du tonnage disponible", remarquait-on chez BRS, où l'on note aussi que "les groupes miniers qui avaient été très actifs sur le marché des frets (plus tôt en avril) sont désormais un peu moins présents".
De leur côté, les frets pétroliers ont connu des sorts contrastés, dans un marché toujours hanté par les perspectives moroses de la consommation énergétique mondiale et par le nombre surabondant de supertankers disponibles. L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a fini vendredi à 740 points, son plus bas niveau depuis octobre. L'indice Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a terminé à 635 points, un niveau plus vu depuis février 2011. Le marché transatlantique est particulièrement affecté par le recul des frets pétroliers, "la route maritime des tankers entre Europe et États-Unis connaissant le pire recul des prix pratiqués, sur fond de déclin de la demande et de gonflement des capacités de tonnage, ce qui tire les tarifs vers le bas", a ainsi noté l'AIE dans un récent rapport.
De leur côté, les frets pétroliers ont connu des sorts contrastés, dans un marché toujours hanté par les perspectives moroses de la consommation énergétique mondiale et par le nombre surabondant de supertankers disponibles. L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a fini vendredi à 740 points, son plus bas niveau depuis octobre. L'indice Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a terminé à 635 points, un niveau plus vu depuis février 2011. Le marché transatlantique est particulièrement affecté par le recul des frets pétroliers, "la route maritime des tankers entre Europe et États-Unis connaissant le pire recul des prix pratiqués, sur fond de déclin de la demande et de gonflement des capacités de tonnage, ce qui tire les tarifs vers le bas", a ainsi noté l'AIE dans un récent rapport.