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L'indice composite Baltic Dry Index (BDI) a terminé vendredi à 717 points. Il était descendu le 4 février jusqu'à 647 points, un niveau plus vu depuis août 1986. Après une dégringolade de 60 % sur le seul mois de janvier, "les prix avaient enfin amorcé un renversement de tendance" purement technique la semaine précédente, ont noté les experts du courtier maritime BRS. Toutefois, "le marché reste encore sans grande activité, faisant stagner les prix non loin des niveaux plancher" atteints deux semaines auparavant, ont-ils observé. Le Baltic Capesize Index (BCI) a ainsi fini vendredi à 1.461 points. Le rebond pourrait être de courte durée : "si les prix s'améliorent un peu, les fondamentaux du marché des frets restent très fragiles", ont averti les analystes de BRS. À l'origine de l'effondrement des prix en janvier, la surcapacité de la flotte disponible, face à une demande en berne sous l'effet du ralentissement économique mondial, continue en effet de hanter le marché. Les livraisons attendues en 2012 de capesize devraient augmenter la capacité mondiale de 25 %, et depuis le 1er janvier, 49 capesize flambant neufs sont déjà sortis des chantiers navals, selon BRS. Signe de la prudence des opérateurs, le Baltic Panamax Index (BPI) a reculé, pour s'établir vendredi à 949 points.
Les frets pétroliers ont en revanche légèrement progressé, portés par "la bonne tenue de la demande mondiale de pétroliers, qui n'est pas pénalisée pour l'instant par les sanctions occidentales contre l'Iran", ont souligné les analystes de BRS. L'Union européenne a décidé en janvier un embargo graduel visant à réduire progressivement d'ici juillet ses importations de brut iranien, mais Téhéran a annoncé le 19 février qu'il interrompait immédiatement ses livraisons à la France et au Royaume-Uni, et menacé de faire de même pour d'autres pays européens. L'indice Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a terminé vendredi à 690 points. L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) fini à 817 points.
Les frets pétroliers ont en revanche légèrement progressé, portés par "la bonne tenue de la demande mondiale de pétroliers, qui n'est pas pénalisée pour l'instant par les sanctions occidentales contre l'Iran", ont souligné les analystes de BRS. L'Union européenne a décidé en janvier un embargo graduel visant à réduire progressivement d'ici juillet ses importations de brut iranien, mais Téhéran a annoncé le 19 février qu'il interrompait immédiatement ses livraisons à la France et au Royaume-Uni, et menacé de faire de même pour d'autres pays européens. L'indice Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a terminé vendredi à 690 points. L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) fini à 817 points.