Le Baltic Dry Index (BDI) a fini vendredi 30 octobre à 721 points, contre 774 points une semaine auparavant, soit un minimum en quatre mois et demi.
La chute des taux des capesize a particulièrement pesé sur le BDI, faute de cargaisons suffisantes à transporter pour le nombre de navires disponibles. Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014) a ainsi terminé la semaine à 1.229 points, un plus bas depuis un mois et demi, contre 1.461 points une semaine auparavant. "Le commerce de charbon est depuis longtemps dans les limbes et les volumes de minerai de fer achetés au comptant sont plus que modérés", ont noté les analystes de Fearnleys. "L'utilisation des navires est de nouveau en baisse alors que le marché est clairement saturé de navires dans toutes les zones", ont-ils ajouté. Ainsi, plusieurs analystes doutaient de la possibilité de voir, comme c'est généralement le cas à l'approche de la fin de l'année pour le marché des capesize, une période d'embellie au quatrième trimestre. "Le quatrième trimestre demeure une déception continue pour ceux qui croyaient ou dépendaient de la fin en beauté d'une année qui s'est autrement révélée misérable", ont souligné les analystes de Fearnleys. Selon les experts de la place londonienne Baltic Exchange, il n'y avait tout simplement pas assez de cargaisons pour absorber le volume de capesize arrivant sur le marché, ce qui, dans le meilleur des cas, a maintenu les prix à l'équilibre.
Le marché des panamax s'est largement stabilisé
Le Baltic Panamax Index (BPI) a également terminé en baisse vendredi 30 octobre à 675 points, un plus bas depuis plus de quatre mois et demi, contre 683 points une semaine auparavant. "Le marché des panamax s'est largement stabilisé cette semaine, mais il y avait peu d'incitations à même de tirer à nouveau les prix vers le haut à court terme", a relevé Marc Pauchet, analyste chez Braemar ACM. Selon lui, un nombre un peu plus important de cargaisons dans la région de la Baltique et une quantité limitée de navires disponibles pour des trajets transatlantiques de longue durée ont toutefois permis d'arrêter le déclin des taux de ces dernières semaines.
De leur côté, les cours des navires transportant des produits pétroliers ont continué d'être affectés par une activité modeste et une offre excédentaire de navires. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a terminé à 464 points vendredi 30 octobre, atteignant un nouveau plus bas depuis novembre 2009, contre 474 points une semaine auparavant. "Ce fut une semaine morose pour les marchés des produits pétroliers raffinés", a commenté Court Smith, analyste chez le courtier MJLF. Selon lui, les taux des navires faisant le trajet du golfe du Mexique vers le continent européen sont restés obstinément bas en raison d'une surabondance de navires disponibles et de la présence d'un plus grand nombre de contrôleurs commerciaux.
À l'inverse, les taux des tankers transportant du pétrole brut ont fortement rebondi en fin de semaine, bénéficiant d'un déficit de navires disponibles au départ du Moyen-Orient. L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a fini vendredi 30 octobre à 788 points contre 739 points la semaine précédente, signant un plus haut en trois semaines. "Après un début de semaine difficile, les taux des VLCC ont surpris jeudi 29 octobre, stoppant leur repli", a indiqué Court Smith. Selon ce dernier, le retard de trois jours dans les chargements au terminal pétrolier irakien d'Al-Basra devrait continuer à soutenir les taux à court terme. "Nous sommes certainement à une période de l'année où nous nous attendons à voir une pression à la hausse sur les prix en raison d'une combinaison de retards dus aux intempéries et à la fin de la saison mondiale de maintenance des raffineries", a-t-il précisé.
La chute des taux des capesize a particulièrement pesé sur le BDI, faute de cargaisons suffisantes à transporter pour le nombre de navires disponibles. Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014) a ainsi terminé la semaine à 1.229 points, un plus bas depuis un mois et demi, contre 1.461 points une semaine auparavant. "Le commerce de charbon est depuis longtemps dans les limbes et les volumes de minerai de fer achetés au comptant sont plus que modérés", ont noté les analystes de Fearnleys. "L'utilisation des navires est de nouveau en baisse alors que le marché est clairement saturé de navires dans toutes les zones", ont-ils ajouté. Ainsi, plusieurs analystes doutaient de la possibilité de voir, comme c'est généralement le cas à l'approche de la fin de l'année pour le marché des capesize, une période d'embellie au quatrième trimestre. "Le quatrième trimestre demeure une déception continue pour ceux qui croyaient ou dépendaient de la fin en beauté d'une année qui s'est autrement révélée misérable", ont souligné les analystes de Fearnleys. Selon les experts de la place londonienne Baltic Exchange, il n'y avait tout simplement pas assez de cargaisons pour absorber le volume de capesize arrivant sur le marché, ce qui, dans le meilleur des cas, a maintenu les prix à l'équilibre.
Le marché des panamax s'est largement stabilisé
Le Baltic Panamax Index (BPI) a également terminé en baisse vendredi 30 octobre à 675 points, un plus bas depuis plus de quatre mois et demi, contre 683 points une semaine auparavant. "Le marché des panamax s'est largement stabilisé cette semaine, mais il y avait peu d'incitations à même de tirer à nouveau les prix vers le haut à court terme", a relevé Marc Pauchet, analyste chez Braemar ACM. Selon lui, un nombre un peu plus important de cargaisons dans la région de la Baltique et une quantité limitée de navires disponibles pour des trajets transatlantiques de longue durée ont toutefois permis d'arrêter le déclin des taux de ces dernières semaines.
De leur côté, les cours des navires transportant des produits pétroliers ont continué d'être affectés par une activité modeste et une offre excédentaire de navires. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a terminé à 464 points vendredi 30 octobre, atteignant un nouveau plus bas depuis novembre 2009, contre 474 points une semaine auparavant. "Ce fut une semaine morose pour les marchés des produits pétroliers raffinés", a commenté Court Smith, analyste chez le courtier MJLF. Selon lui, les taux des navires faisant le trajet du golfe du Mexique vers le continent européen sont restés obstinément bas en raison d'une surabondance de navires disponibles et de la présence d'un plus grand nombre de contrôleurs commerciaux.
À l'inverse, les taux des tankers transportant du pétrole brut ont fortement rebondi en fin de semaine, bénéficiant d'un déficit de navires disponibles au départ du Moyen-Orient. L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a fini vendredi 30 octobre à 788 points contre 739 points la semaine précédente, signant un plus haut en trois semaines. "Après un début de semaine difficile, les taux des VLCC ont surpris jeudi 29 octobre, stoppant leur repli", a indiqué Court Smith. Selon ce dernier, le retard de trois jours dans les chargements au terminal pétrolier irakien d'Al-Basra devrait continuer à soutenir les taux à court terme. "Nous sommes certainement à une période de l'année où nous nous attendons à voir une pression à la hausse sur les prix en raison d'une combinaison de retards dus aux intempéries et à la fin de la saison mondiale de maintenance des raffineries", a-t-il précisé.