Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), qui fournit une estimation moyenne des tarifs pratiqués sur vingt routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.), a fini vendredi 25 novembre à 1.181 points contre 1.257 points une semaine auparavant. Les prix à travers les catégories s'étaient envolés après les élections présidentielles américaines et la victoire de Donald Trump, qui a promis des investissements importants dans les infrastructures. "Un tel programme demanderait d'être nourri par des matériaux comme de l'acier et du ciment. De nombreux investisseurs se sont mis à en accumuler pour avoir des réserves suffisantes quand ce boom de la demande aurait lieu et, dans ce contexte de hausse des prix des matières premières, les affréteurs ont pu demander des prix élevés", ont résumé les analystes de Allied Shipping. "Les choses se sont calmées sur tous les fronts depuis, et il semblerait que le marché se normalise, mais à un niveau qui reste plus élevé qu'il y a un mois", ont-ils expliqué.
"La demande pour les navires qui circulent en mer du Nord est en hausse"
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires "capesize", forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé la semaine à 2.263 points contre 2.752 points une semaine auparavant. "Les taux ont glissé en fin de semaine, car les prix pratiqués sur toutes les routes reculaient", ont expliqué les analystes du Baltic Briefing, site d'information du Baltic Exchange. "Les prix restent soutenus, la semaine précédente avait été exceptionnellement active. Les miniers veulent toujours vendre et livrer le plus possible de fer aux prix élevés du marché", ont tempéré les analystes de Fearnleys.
Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des navires de la catégorie "panamax", a terminé à l'équilibre vendredi 25 novembre à 1.389 points contre 1.388 points une semaine auparavant. L'indice reste donc sur ses plus hauts niveaux depuis près de trois ans. "Il y avait peu de navires disponibles venus d'Europe. La demande commence à s'amenuiser mais les prix restent élevés", ont détaillé les analystes du Baltic Briefing.
Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fuel de chauffage, etc.), a terminé à 456 points vendredi 25 novembre, contre 447 points sept jours auparavant. Jeudi 24 novembre, l'indice a atteint 460 points, à son plus haut niveau en trois semaines. "En fin de semaine, le marché a été assez peu actif, avec Thanksgiving aux États-Unis jeudi 24 novembre. L'activité a été tirée par l'Inde", ont commenté les analystes de Howe Robinson.
L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fuel lourd, a fini vendredi 25 novembre à 892 points, à son plus haut niveau depuis onze mois, contre 828 points la semaine précédente. "La demande pour les navires qui circulent en mer du Nord est en hausse, tandis que l'activité augmente également en Afrique de l'Ouest", ont énuméré les analystes de Fearnleys.
"La demande pour les navires qui circulent en mer du Nord est en hausse"
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires "capesize", forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé la semaine à 2.263 points contre 2.752 points une semaine auparavant. "Les taux ont glissé en fin de semaine, car les prix pratiqués sur toutes les routes reculaient", ont expliqué les analystes du Baltic Briefing, site d'information du Baltic Exchange. "Les prix restent soutenus, la semaine précédente avait été exceptionnellement active. Les miniers veulent toujours vendre et livrer le plus possible de fer aux prix élevés du marché", ont tempéré les analystes de Fearnleys.
Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des navires de la catégorie "panamax", a terminé à l'équilibre vendredi 25 novembre à 1.389 points contre 1.388 points une semaine auparavant. L'indice reste donc sur ses plus hauts niveaux depuis près de trois ans. "Il y avait peu de navires disponibles venus d'Europe. La demande commence à s'amenuiser mais les prix restent élevés", ont détaillé les analystes du Baltic Briefing.
Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fuel de chauffage, etc.), a terminé à 456 points vendredi 25 novembre, contre 447 points sept jours auparavant. Jeudi 24 novembre, l'indice a atteint 460 points, à son plus haut niveau en trois semaines. "En fin de semaine, le marché a été assez peu actif, avec Thanksgiving aux États-Unis jeudi 24 novembre. L'activité a été tirée par l'Inde", ont commenté les analystes de Howe Robinson.
L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fuel lourd, a fini vendredi 25 novembre à 892 points, à son plus haut niveau depuis onze mois, contre 828 points la semaine précédente. "La demande pour les navires qui circulent en mer du Nord est en hausse, tandis que l'activité augmente également en Afrique de l'Ouest", ont énuméré les analystes de Fearnleys.