Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), qui fournit une estimation moyenne des tarifs pratiqués sur vingt routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.), a fini vendredi 7 août à 1.200 points, contre 1.131 points une semaine auparavant. L'indice a atteint mercredi 5 août son plus haut niveau en huit mois, à 1.222 points.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires capesize, forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé la semaine à 2.512 points, après avoir grimpé mercredi 5 août à son plus haut point en huit mois, à 2.604 points, contre 2.209 points une semaine auparavant. "Les prix des capesize ont continué de s'améliorer la semaine dernière, grâce principalement à la demande chinoise de minerai de fer", ont constaté les analystes de Fearnleys. La faiblesse des cours du minerai de fer pour livraison au port de Qingdao, qui peinent à rebondir après avoir atteint début juillet un plus bas historique, pousse les acheteurs chinois sur le marché. Ces derniers profitent ainsi des bas prix pour regonfler leurs stocks.
Les navires attendent entre deux et trois semaines à Rotterdam
Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des navires de la catégorie panamax a terminé vendredi 7 août à 1.021 points, contre 1.023 points une semaine auparavant. Le BPI a connu une petite baisse de forme mardi, tombant à son plus bas niveau en un mois à 1.001 points. L'activité a ralenti dans le bassin Asie-Pacifique, et dans une moindre mesure dans l'Atlantique. "Mais dans l'Atlantique Nord les taux sont restés fermes pour les chargements urgents", ont noté les analystes de Fearnleys, citant la congestion du port de Rotterdam où les navires attendent entre deux et trois semaines avant de décharger leur cargaison comme un des éléments de soutien des prix.
Les pétroliers ont quant à eux poursuivi leur baisse sous la pression d'un manque de chargements qui a contribué à allonger la liste des navires disponibles et a ainsi fait peser la balance en faveur des affréteurs. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fuel de chauffage, etc.), a terminé à 695 points vendredi 7 août, son minimum en deux mois, contre 728 points sept jours auparavant. "Les taux sur la route entre l'Europe et l'Amérique du Nord ont fini la semaine très affaiblis, à cause d'un manque de chargement et d'une abondance de navires", ont confirmé les analystes d'Icap. La demande s'est aussi évaporée en fin de semaine pour des navires sur la route retour d'export de diesel entre les États-Unis et l'Europe.
De son côté, l'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fuel lourd, a fini vendredi 7 août à 708 points, son plus bas niveau en un peu plus de neuf mois, contre 755 points la semaine précédente. Pour les VLCC (Very Large Crude Carriers, la deuxième plus grosse catégorie de tankers transportant du brut) entre le Moyen-Orient et l'Asie, "l'érosion des taux s'est un peu essoufflée cette semaine" ont souligné les analystes d'Odin. Mais ces derniers ont toutefois précisé que le surplus de navires restait important.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires capesize, forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a terminé la semaine à 2.512 points, après avoir grimpé mercredi 5 août à son plus haut point en huit mois, à 2.604 points, contre 2.209 points une semaine auparavant. "Les prix des capesize ont continué de s'améliorer la semaine dernière, grâce principalement à la demande chinoise de minerai de fer", ont constaté les analystes de Fearnleys. La faiblesse des cours du minerai de fer pour livraison au port de Qingdao, qui peinent à rebondir après avoir atteint début juillet un plus bas historique, pousse les acheteurs chinois sur le marché. Ces derniers profitent ainsi des bas prix pour regonfler leurs stocks.
Les navires attendent entre deux et trois semaines à Rotterdam
Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des navires de la catégorie panamax a terminé vendredi 7 août à 1.021 points, contre 1.023 points une semaine auparavant. Le BPI a connu une petite baisse de forme mardi, tombant à son plus bas niveau en un mois à 1.001 points. L'activité a ralenti dans le bassin Asie-Pacifique, et dans une moindre mesure dans l'Atlantique. "Mais dans l'Atlantique Nord les taux sont restés fermes pour les chargements urgents", ont noté les analystes de Fearnleys, citant la congestion du port de Rotterdam où les navires attendent entre deux et trois semaines avant de décharger leur cargaison comme un des éléments de soutien des prix.
Les pétroliers ont quant à eux poursuivi leur baisse sous la pression d'un manque de chargements qui a contribué à allonger la liste des navires disponibles et a ainsi fait peser la balance en faveur des affréteurs. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fuel de chauffage, etc.), a terminé à 695 points vendredi 7 août, son minimum en deux mois, contre 728 points sept jours auparavant. "Les taux sur la route entre l'Europe et l'Amérique du Nord ont fini la semaine très affaiblis, à cause d'un manque de chargement et d'une abondance de navires", ont confirmé les analystes d'Icap. La demande s'est aussi évaporée en fin de semaine pour des navires sur la route retour d'export de diesel entre les États-Unis et l'Europe.
De son côté, l'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fuel lourd, a fini vendredi 7 août à 708 points, son plus bas niveau en un peu plus de neuf mois, contre 755 points la semaine précédente. Pour les VLCC (Very Large Crude Carriers, la deuxième plus grosse catégorie de tankers transportant du brut) entre le Moyen-Orient et l'Asie, "l'érosion des taux s'est un peu essoufflée cette semaine" ont souligné les analystes d'Odin. Mais ces derniers ont toutefois précisé que le surplus de navires restait important.