Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), qui fournit une estimation moyenne des tarifs pratiqués sur vingt routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.), a fini vendredi 2 octobre à 889 points, contre 943 points une semaine auparavant. Les cours du BDI ont été lestés par une activité calme sur l'ensemble des secteurs du marché des vracs secs en raison d'une semaine de vacances débutée jeudi dernier en Chine, ont noté plusieurs analystes.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires capesize, forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a ainsi terminé la semaine à 1.931 points contre 2.204 points une semaine auparavant. "Les armateurs tentent de faire réserver leurs navires sur des longues périodes mais ne trouvent pas d’affréteurs souhaitant accepter leurs prix", a souligné un courtier londonien. Quant au fameux rebond du quatrième trimestre, il n'est pas certain que les marchés en voient la couleur cette année : "Chaque tentative du marché à se reprendre a été écrasé cette année", a expliqué le courtier. Les cours des capesize tendent en effet à augmenter au dernier trimestre de l'année grâce notamment à un regain d'activité sur les routes de minerai de fer, au départ de l'Australie ou du Brésil vers la Chine. Les géants miniers accélèrent alors le rythme des chargements pour remplir leurs obligations contractuelles avant la fin de l'année.
Un grand nombre de navires disponibles
Le marché des panamax a continué de perdre du terrain la semaine dernière, à cause d'un trop grand nombre de navires disponibles, et ce malgré une activité céréalière plutôt fournie depuis les États-Unis et la côte Est de l'Amérique du Sud. Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des navires de la catégorie panamax, a terminé en baisse vendredi 2 octobre à 701 points, son plus bas niveau en quatre mois, contre 744 points une semaine auparavant.
De leur côté, les navires transportant des produits pétroliers ont poursuivi leur spirale descendante, lestés par un manque d'activité en Asie. Dans l'Atlantique, la liste des navires disponibles semble se resserrer au départ de l'Europe, mais les réservations du côté des affréteurs se sont fait attendre, selon les analystes du courtier Howe Robinson.
Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fuel de chauffage, etc.), a terminé à 503 points vendredi 2 octobre, son plus bas niveau en deux ans, contre 532 points sept jours auparavant.
L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fuel lourd, a quant à lui fini vendredi 2 octobre à 745 points, un maximum en deux mois, contre 706 points la semaine précédente. La hausse a notamment été emmenée par le marché des VLCC ("Very Large Crude Carriers", la deuxième plus grosse catégorie de tankers transportant du brut) au départ du Moyen-Orient. Les taux des navires sur la route golfe Persique-Japon sont montés à leur plus haut niveau depuis 2010, vendredi dernier à 88,36 sur l'échelle "worldscale", une mesure utilisée pour établir le coût du transport maritime dans le secteur pétrolier. "Cela a été une semaine de gains incroyable sur le marché des VLCC car l'activité du côté des affréteurs a été plus robuste avant la semaine de vacances chinoises", a estimé Court Smith, analyste chez MJLF, tout en notant que les cours pourraient se tasser car la hausse n'est pas saisonnière.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires capesize, forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, a ainsi terminé la semaine à 1.931 points contre 2.204 points une semaine auparavant. "Les armateurs tentent de faire réserver leurs navires sur des longues périodes mais ne trouvent pas d’affréteurs souhaitant accepter leurs prix", a souligné un courtier londonien. Quant au fameux rebond du quatrième trimestre, il n'est pas certain que les marchés en voient la couleur cette année : "Chaque tentative du marché à se reprendre a été écrasé cette année", a expliqué le courtier. Les cours des capesize tendent en effet à augmenter au dernier trimestre de l'année grâce notamment à un regain d'activité sur les routes de minerai de fer, au départ de l'Australie ou du Brésil vers la Chine. Les géants miniers accélèrent alors le rythme des chargements pour remplir leurs obligations contractuelles avant la fin de l'année.
Un grand nombre de navires disponibles
Le marché des panamax a continué de perdre du terrain la semaine dernière, à cause d'un trop grand nombre de navires disponibles, et ce malgré une activité céréalière plutôt fournie depuis les États-Unis et la côte Est de l'Amérique du Sud. Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des navires de la catégorie panamax, a terminé en baisse vendredi 2 octobre à 701 points, son plus bas niveau en quatre mois, contre 744 points une semaine auparavant.
De leur côté, les navires transportant des produits pétroliers ont poursuivi leur spirale descendante, lestés par un manque d'activité en Asie. Dans l'Atlantique, la liste des navires disponibles semble se resserrer au départ de l'Europe, mais les réservations du côté des affréteurs se sont fait attendre, selon les analystes du courtier Howe Robinson.
Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fuel de chauffage, etc.), a terminé à 503 points vendredi 2 octobre, son plus bas niveau en deux ans, contre 532 points sept jours auparavant.
L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fuel lourd, a quant à lui fini vendredi 2 octobre à 745 points, un maximum en deux mois, contre 706 points la semaine précédente. La hausse a notamment été emmenée par le marché des VLCC ("Very Large Crude Carriers", la deuxième plus grosse catégorie de tankers transportant du brut) au départ du Moyen-Orient. Les taux des navires sur la route golfe Persique-Japon sont montés à leur plus haut niveau depuis 2010, vendredi dernier à 88,36 sur l'échelle "worldscale", une mesure utilisée pour établir le coût du transport maritime dans le secteur pétrolier. "Cela a été une semaine de gains incroyable sur le marché des VLCC car l'activité du côté des affréteurs a été plus robuste avant la semaine de vacances chinoises", a estimé Court Smith, analyste chez MJLF, tout en notant que les cours pourraient se tasser car la hausse n'est pas saisonnière.