Indice phare du marché, le Baltic Dry Index (BDI), qui fournit une estimation moyenne des tarifs pratiqués sur vingt routes de transport en vrac de matières sèches (minerais, charbon, métaux, céréales, etc.), a fini vendredi 4 septembre à 875 points contre 903 points une semaine auparavant. Le BDI a ainsi atteint son plus bas niveau depuis début juillet, un léger rebond des capesize, ces navires forcés par leur taille imposante à naviguer au large des caps Horn et de Bonne-Espérance, n'ayant pas suffi à contrebalancer une semaine morose sur les autres segments du marché des vracs secs.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires capesize, a terminé la semaine à 1.187 points contre 1.071 points une semaine auparavant. Les tarifs des capesize ont bénéficié de la hausse des prix du fuel de soute la semaine dernière que les armateurs ont réussi à faire passer aux affréteurs en gonflant un peu leurs prix, mais l'activité est restée globalement assez calme lors d'une semaine écourtée à cause d'un jour férié au Royaume-Uni et de deux jours de commémorations en Chine.
Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des navires de la catégorie panamax, a pour sa part terminé en baisse vendredi 4 septembre à 837 points, un minimum depuis fin juin, contre 974 points une semaine auparavant. "Avec Londres absente lundi 31 août et la Chine en férié à la fin de la semaine, la seule réelle journée d'échanges était mardi 1er septembre," ont noté les analystes de Fearnleys. En l'absence d'activité dans les deux hémisphères, la liste des navires disponibles s'allonge, ce qui a d'autant plus pesé sur les cours.
Les VLCC ont gagné du terrain
De leur côté, les tarifs des pétroliers ont divergé, les navires transportant du brut et du fuel lourd se renforçant après des semaines de déclin, tandis que le marché des produits pétroliers est resté sous pression. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fuel de chauffage, etc.), a terminé à 580 points vendredi 4 septembre, un plus bas en presque sept mois, contre 591 points sept jours auparavant. Un nombre de bateaux largement suffisant a conservé les taux des navires transportant des produits pétroliers légers sous pression, notamment entre l'Europe et les États-Unis malgré un nombre de chargements suffisant grâce à un arbitrage ouvert pour l'essence entre les deux régions, selon des analystes. L'essence aux États-Unis coûtant en effet plus cher qu'en Europe, et ce en intégrant le coût du fret, les opérateurs européens envoient leurs cargaisons aux États-Unis afin d'engranger quelques profits. Les tarifs pourraient toutefois grimper sur cette route cette semaine car l'activité se renforce aussi entre les États-Unis et l'Europe, ce qui pourrait faire fondre les listes de navires disponibles.
L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fuel lourd, a fini vendredi 4 septembre à 633 points, son plus haut niveau en un peu plus de deux semaines, contre 598 points la semaine précédente. Les taux des VLCC (Very Large Crude Carriers, la deuxième plus grosse catégorie de tankers transportant du brut) ont gagné du terrain la semaine dernière portés par un regain d'activité depuis le Moyen-Orient et l'Afrique de l'Ouest, ont indiqué les analystes du courtier Weber.
Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014), qui compile les tarifs de la catégorie de navires capesize, a terminé la semaine à 1.187 points contre 1.071 points une semaine auparavant. Les tarifs des capesize ont bénéficié de la hausse des prix du fuel de soute la semaine dernière que les armateurs ont réussi à faire passer aux affréteurs en gonflant un peu leurs prix, mais l'activité est restée globalement assez calme lors d'une semaine écourtée à cause d'un jour férié au Royaume-Uni et de deux jours de commémorations en Chine.
Le Baltic Panamax Index (BPI), qui synthétise les tarifs pour quatre routes (la plupart pour les céréales) empruntées par des navires de la catégorie panamax, a pour sa part terminé en baisse vendredi 4 septembre à 837 points, un minimum depuis fin juin, contre 974 points une semaine auparavant. "Avec Londres absente lundi 31 août et la Chine en férié à la fin de la semaine, la seule réelle journée d'échanges était mardi 1er septembre," ont noté les analystes de Fearnleys. En l'absence d'activité dans les deux hémisphères, la liste des navires disponibles s'allonge, ce qui a d'autant plus pesé sur les cours.
Les VLCC ont gagné du terrain
De leur côté, les tarifs des pétroliers ont divergé, les navires transportant du brut et du fuel lourd se renforçant après des semaines de déclin, tandis que le marché des produits pétroliers est resté sous pression. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fuel de chauffage, etc.), a terminé à 580 points vendredi 4 septembre, un plus bas en presque sept mois, contre 591 points sept jours auparavant. Un nombre de bateaux largement suffisant a conservé les taux des navires transportant des produits pétroliers légers sous pression, notamment entre l'Europe et les États-Unis malgré un nombre de chargements suffisant grâce à un arbitrage ouvert pour l'essence entre les deux régions, selon des analystes. L'essence aux États-Unis coûtant en effet plus cher qu'en Europe, et ce en intégrant le coût du fret, les opérateurs européens envoient leurs cargaisons aux États-Unis afin d'engranger quelques profits. Les tarifs pourraient toutefois grimper sur cette route cette semaine car l'activité se renforce aussi entre les États-Unis et l'Europe, ce qui pourrait faire fondre les listes de navires disponibles.
L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fuel lourd, a fini vendredi 4 septembre à 633 points, son plus haut niveau en un peu plus de deux semaines, contre 598 points la semaine précédente. Les taux des VLCC (Very Large Crude Carriers, la deuxième plus grosse catégorie de tankers transportant du brut) ont gagné du terrain la semaine dernière portés par un regain d'activité depuis le Moyen-Orient et l'Afrique de l'Ouest, ont indiqué les analystes du courtier Weber.