
© Alekon
Les vracs secs sont restés peu ou prou inchangés la semaine dernière, par rapport à la semaine précédente. Le Baltic Dry Index (BDI) a fini vendredi 24 avril à 600 points. Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014) a terminé la semaine à 545 points. "Les signes d'un début d'amélioration du marché se sont évanouis cette semaine et les taux dans les bassins Asie-Pacifique et Atlantique sont plus ou moins les mêmes pour les capesize", ont constaté les analystes de Fearnleys. Le Baltic Panamax Index (BPI) a terminé en légère hausse vendredi 24 avril à 685 points. Les chargements de céréales, depuis la côte Est de l'Amérique du Sud, ont continué de soutenir les prix des panamax dans l'Atlantique, créant par endroit des déficits d'offre de navires, ce qui a un peu stimulé les cours, selon des analystes.
Du côté des pétroliers, un surplus de navires a pesé sur le prix du transport de brut et de fuel lourd la semaine dernière. Les taux d'affrètement sur la route entre le Moyen-Orient et l'Asie se sont retrouvés sous pression, "le nombre de navires disponibles étant supérieur au nombre de chargements annoncés", selon Court Smith, analyste chez le courtier MJLF. Ce déséquilibre a joué en faveur des affréteurs, qui ont fait baisser les prix, a souligné l'analyste. L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a ainsi fini vendredi 24 avril à 778 points. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a terminé à 611 points également vendredi. L'indice a souffert du manque d'activité en Asie et de la surabondance de navires dans cette région. Dans l'Atlantique, les taux n'ont pas réussi à décoller malgré une activité nourrie entre le golfe du Mexique et l'Europe pour le transport de diesel, carburant dont l'Europe est déficitaire. Mais, selon plusieurs analystes, les tarifs dans l'Atlantique pourraient progresser la semaine prochaine, si les niveaux d'activité restent fermes, le nombre de navires libres dans la région ayant fortement diminué. Le marché des pétroliers reste globalement en bonne santé par rapport à leur cousins transportant des matières premières sèches. "Au premier trimestre 2015, les recettes des navires transportant du pétrole ont grimpé à des niveaux plus vus depuis 2008. Et la demande reste forte, même si les mois d'hiver (lorsque la demande est à son pic, NDLR) sont derrière nous", notait Peter Sand, analyste chez Bimco.
Du côté des pétroliers, un surplus de navires a pesé sur le prix du transport de brut et de fuel lourd la semaine dernière. Les taux d'affrètement sur la route entre le Moyen-Orient et l'Asie se sont retrouvés sous pression, "le nombre de navires disponibles étant supérieur au nombre de chargements annoncés", selon Court Smith, analyste chez le courtier MJLF. Ce déséquilibre a joué en faveur des affréteurs, qui ont fait baisser les prix, a souligné l'analyste. L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a ainsi fini vendredi 24 avril à 778 points. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a terminé à 611 points également vendredi. L'indice a souffert du manque d'activité en Asie et de la surabondance de navires dans cette région. Dans l'Atlantique, les taux n'ont pas réussi à décoller malgré une activité nourrie entre le golfe du Mexique et l'Europe pour le transport de diesel, carburant dont l'Europe est déficitaire. Mais, selon plusieurs analystes, les tarifs dans l'Atlantique pourraient progresser la semaine prochaine, si les niveaux d'activité restent fermes, le nombre de navires libres dans la région ayant fortement diminué. Le marché des pétroliers reste globalement en bonne santé par rapport à leur cousins transportant des matières premières sèches. "Au premier trimestre 2015, les recettes des navires transportant du pétrole ont grimpé à des niveaux plus vus depuis 2008. Et la demande reste forte, même si les mois d'hiver (lorsque la demande est à son pic, NDLR) sont derrière nous", notait Peter Sand, analyste chez Bimco.