Le Baltic Dry Index (BDI) a fini vendredi 11 mars à 388 points, soit son plus haut niveau en deux mois, contre 349 points une semaine auparavant. La reprise du BDI amorcée mi-février s'est donc poursuivie, grâce notamment à une activité toujours soutenue des panamax et à une très légère progression des capesize, qui pourraient en outre bénéficier sous peu de la forte hausse des prix du minerai de fer.
Le Baltic Panamax Index (BPI) a terminé en hausse vendredi 11 mars à 477 points, un maximum en près de quatre mois, contre 386 points une semaine auparavant. Selon plusieurs analystes, la hausse des taux a notamment été soutenue par une forte activité au départ de l'Amérique du Sud pour des traversées transatlantiques.
Restriction sur la production d'acier
De son côté, le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014) a terminé la semaine à 176 points - après avoir signé lundi 7 mars un plus bas à 161 depuis la création de l'indice en avril 2014 -, contre 164 points une semaine auparavant. "Le rebond de la semaine dernière sur les marchés des matières premières et les marchés actions a injecté une lueur d'espoir sur les marchés du fret maritime", mais ce regain d'optimisme ne s'est pas traduit dans les taux des capesize, ont souligné les analystes du courtier Braemar ACM. De l'avis général des investisseurs en effet, la reprise des taux a paru prématuré à mesure que la semaine avançait, ont précisé les experts de Braemar ACM. Mais, selon Marc Pauchet, un analyste chez ce même courtier, le bond des cours du minerai de fer ces dernières semaines, encouragé par l'annonce d'une future restriction sur la production d'acier dans les régions du Nord de la Chine pendant la durée de l'exposition internationale d'horticulture (d'avril à mai 2016), pourrait bien conduire à un sursaut des taux des capesize. "L'annonce de cette limitation de production de six mois a poussé un nombre important d'usines à accroître leur production avant la mise en place de cette suspension. En conséquence, les producteurs d'acier se sont rués sur le marché du minerai de fer pour faire fonctionner leurs usines", a expliqué l'analyste, jugeant que cela devrait encourager l'importation de cette matière première dans les semaines à venir. Marc Pauchet restait toutefois prudent concernant les perspectives de rebond des taux des capesize, estimant que, par rapport aux précédentes interdictions, celle-ci serait limitée à certaines régions et moins restrictive puisque les aciéries pourraient encore produire mais en moindre quantité, que le niveau des réserves de minerai de fer dans les ports chinois était bien plus élevé et que la production d'acier avait nettement ralenti dans le pays.
La tendance a été moins uniforme pour les pétroliers que pour le vrac sec, les taux des tankers transportant du pétrole brut ayant nettement rebondi quand ceux des tankers livrant des produits pétroliers ont baissé avant d'amorcer une très légère reprise. L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fuel lourd, a ainsi fini vendredi 11 mars à 833 points, au plus haut depuis fin janvier, contre 720 points la semaine précédente. "Le marché des VLCC ("Very Large Crude Carriers", la deuxième plus grosse catégorie de tankers transportant du brut), a bondi cette semaine avec une liste de navires disponibles plus limitée vers la fin de ce mois à la suite de longs retards en Chine", ont précisé les analystes du courtier Howe Robinson.
Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fuel de chauffage, etc.), a terminé en revanche à 502 points vendredi 11 mars, après être tombé mercredi 9 mars jusqu'à 492 points, un minimum en quatre mois, contre 518 points sept jours auparavant.
Le Baltic Panamax Index (BPI) a terminé en hausse vendredi 11 mars à 477 points, un maximum en près de quatre mois, contre 386 points une semaine auparavant. Selon plusieurs analystes, la hausse des taux a notamment été soutenue par une forte activité au départ de l'Amérique du Sud pour des traversées transatlantiques.
Restriction sur la production d'acier
De son côté, le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014) a terminé la semaine à 176 points - après avoir signé lundi 7 mars un plus bas à 161 depuis la création de l'indice en avril 2014 -, contre 164 points une semaine auparavant. "Le rebond de la semaine dernière sur les marchés des matières premières et les marchés actions a injecté une lueur d'espoir sur les marchés du fret maritime", mais ce regain d'optimisme ne s'est pas traduit dans les taux des capesize, ont souligné les analystes du courtier Braemar ACM. De l'avis général des investisseurs en effet, la reprise des taux a paru prématuré à mesure que la semaine avançait, ont précisé les experts de Braemar ACM. Mais, selon Marc Pauchet, un analyste chez ce même courtier, le bond des cours du minerai de fer ces dernières semaines, encouragé par l'annonce d'une future restriction sur la production d'acier dans les régions du Nord de la Chine pendant la durée de l'exposition internationale d'horticulture (d'avril à mai 2016), pourrait bien conduire à un sursaut des taux des capesize. "L'annonce de cette limitation de production de six mois a poussé un nombre important d'usines à accroître leur production avant la mise en place de cette suspension. En conséquence, les producteurs d'acier se sont rués sur le marché du minerai de fer pour faire fonctionner leurs usines", a expliqué l'analyste, jugeant que cela devrait encourager l'importation de cette matière première dans les semaines à venir. Marc Pauchet restait toutefois prudent concernant les perspectives de rebond des taux des capesize, estimant que, par rapport aux précédentes interdictions, celle-ci serait limitée à certaines régions et moins restrictive puisque les aciéries pourraient encore produire mais en moindre quantité, que le niveau des réserves de minerai de fer dans les ports chinois était bien plus élevé et que la production d'acier avait nettement ralenti dans le pays.
La tendance a été moins uniforme pour les pétroliers que pour le vrac sec, les taux des tankers transportant du pétrole brut ayant nettement rebondi quand ceux des tankers livrant des produits pétroliers ont baissé avant d'amorcer une très légère reprise. L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI), moyenne des taux pratiqués sur dix-sept routes de transport de pétrole brut et de fuel lourd, a ainsi fini vendredi 11 mars à 833 points, au plus haut depuis fin janvier, contre 720 points la semaine précédente. "Le marché des VLCC ("Very Large Crude Carriers", la deuxième plus grosse catégorie de tankers transportant du brut), a bondi cette semaine avec une liste de navires disponibles plus limitée vers la fin de ce mois à la suite de longs retards en Chine", ont précisé les analystes du courtier Howe Robinson.
Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI), moyenne des prix pratiqués sur six routes de produits pétroliers raffinés (essence, gaz liquéfié, fuel de chauffage, etc.), a terminé en revanche à 502 points vendredi 11 mars, après être tombé mercredi 9 mars jusqu'à 492 points, un minimum en quatre mois, contre 518 points sept jours auparavant.