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L'indice composite Baltic Dry Index (BDI) est resté quasi inchangé, terminant vendredi à 718 points. Après avoir dégringolé de 60 % au cours du mois de janvier et touché début février son plus bas niveau depuis vingt-cinq ans, à 647 points, l'indice a du mal à rebondir. Dans la catégorie des navires de grande taille, affectée par la surabondance de la flotte disponible face à une demande terne, "le pessimisme reste de mise", a constaté un analyste de l'agent maritime Fearnleys. Ainsi, "de plus en plus de propriétaires sont prêts à se résoudre aux prix actuels", à un niveau pourtant très bas, "ce qui indique que leurs espoirs d'un rebond à court terme sont quasiment inexistants", et même si "le nombre de propriétaires de navires cassant les prix commence à fléchir", il n'y a "aucun signe d'un frémissement prochain" sur le marché, a-t-il ajouté. Le Baltic Capesize Index (BCI) a fini vendredi à 1.504 points, peinant à décoller de son plus bas niveau depuis un an, touché début février à 1.436 points. De son côté, le Baltic Panamax Index (BPI) a de nouveau reculé, pour s'établir vendredi à 836 points.
Les frets pétroliers ont en revanche connu des sorts plus contrastés. L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a fini à 798 points. "Les affréteurs ont témoigné moins d'intérêt que la semaine précédente, et les prix ont marqué le pas face à l'attentisme des propriétaires, réticents de conclure des contrats à prix réduits avant de voir" comment la situation sur les marchés du pétrole évolue, a-t-on noté chez Fearnleys. Les perturbations dans le transport pétrolier au Moyen-Orient et en Afrique de l'Ouest sont toujours scrutées de près, alors que les sanctions internationales s'accroissent contre l'Iran et que le Soudan du Sud, la Syrie et le Yémen ont vu leur production partiellement ou totalement perturbée. L'indice Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a en revanche terminé vendredi à 734 points.
Les frets pétroliers ont en revanche connu des sorts plus contrastés. L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a fini à 798 points. "Les affréteurs ont témoigné moins d'intérêt que la semaine précédente, et les prix ont marqué le pas face à l'attentisme des propriétaires, réticents de conclure des contrats à prix réduits avant de voir" comment la situation sur les marchés du pétrole évolue, a-t-on noté chez Fearnleys. Les perturbations dans le transport pétrolier au Moyen-Orient et en Afrique de l'Ouest sont toujours scrutées de près, alors que les sanctions internationales s'accroissent contre l'Iran et que le Soudan du Sud, la Syrie et le Yémen ont vu leur production partiellement ou totalement perturbée. L'indice Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a en revanche terminé vendredi à 734 points.