
© Scania
Pour défendre leurs positions communes à Bruxelles contre la libéralisation du cabotage routier européen en 2014, la Fédération nordique de logistique et la Fédération nationale des transports routiers ont décidé de coopérer. Ensemble, elles demandent la réalisation d'une enquête d'impacts socio-économiques.
Soumise à un vote à la majorité courant 2013, la libéralisation du cabotage routier européen impose à ses partisans comme à ses opposants de nouer des alliances. La France, par la voix de Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des Transports, et de ses organisations professionnelles, s'est exprimée contre, en l'absence d'une harmonisation sociale préalable. Dans la recherche de partenaires défendant la même position, un premier résultat a été obtenu avec la décision de la FNTR et de la Fédération Nordique de Logistique (NLA) de faire front commun auprès de la Commission européenne. Opposées à toute ouverture en 2014 sans harmonisation des conditions sociales et fiscales au sein de l'Union, les deux fédérations estiment que les opérations de cabotage doivent "rester limitées, temporaires et consécutives à un transport international". Elles appellent donc l'Europe et leurs autorités nationales respectives à travailler sur les règles existantes, liées aux conditions sociales du conducteur à l'international notamment, sur l'instauration d'un régime adapté au travailleur "hautement mobile", et sur les contrôles. Afin de cerner les impacts d'une libéralisation, FNTR et NLA demandent de mener en parallèle "une enquête sérieuse et approfondie sur le marché prenant en compte tous les facteurs économiques et sociaux". Regroupant 20.000 transporteurs routiers originaires du Danemark, de Suède, de Norvège et de Finlande, le syndicat scandinave alerte par ailleurs avec son homologue français sur le manque de préparation de leurs entreprises "face aux conséquences de l'essor inéluctable en Europe de la fiscalité pesant sur l'énergie".
Soumise à un vote à la majorité courant 2013, la libéralisation du cabotage routier européen impose à ses partisans comme à ses opposants de nouer des alliances. La France, par la voix de Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des Transports, et de ses organisations professionnelles, s'est exprimée contre, en l'absence d'une harmonisation sociale préalable. Dans la recherche de partenaires défendant la même position, un premier résultat a été obtenu avec la décision de la FNTR et de la Fédération Nordique de Logistique (NLA) de faire front commun auprès de la Commission européenne. Opposées à toute ouverture en 2014 sans harmonisation des conditions sociales et fiscales au sein de l'Union, les deux fédérations estiment que les opérations de cabotage doivent "rester limitées, temporaires et consécutives à un transport international". Elles appellent donc l'Europe et leurs autorités nationales respectives à travailler sur les règles existantes, liées aux conditions sociales du conducteur à l'international notamment, sur l'instauration d'un régime adapté au travailleur "hautement mobile", et sur les contrôles. Afin de cerner les impacts d'une libéralisation, FNTR et NLA demandent de mener en parallèle "une enquête sérieuse et approfondie sur le marché prenant en compte tous les facteurs économiques et sociaux". Regroupant 20.000 transporteurs routiers originaires du Danemark, de Suède, de Norvège et de Finlande, le syndicat scandinave alerte par ailleurs avec son homologue français sur le manque de préparation de leurs entreprises "face aux conséquences de l'essor inéluctable en Europe de la fiscalité pesant sur l'énergie".