
© Hapag-Lloyd
Hans-Michael Kühne, actionnaire d'Hapag-Lloyd, souhaite l'arrivée d'un nouveau géant allemand en Bourse d'ici trois ans, avec la fusion d'Hapag-Lloyd et d'Hamburg Süd. L'armateur Hapag-Lloyd, en difficulté depuis plusieurs années, avait fait savoir fin 2012 qu'il était en discussions avec Hamburg Süd en vue de cette fusion. Les deux armateurs, basés dans le port de Hambourg, ont déjà envisagé à de nombreuses reprises d'unir leurs forces, la première fois en 1987. Leur mariage donnerait naissance au quatrième armateur mondial.
"Une valeur comparable"
Dans les colonnes du quotidien "Die Welt", M. Kühne, qui détient 28 % d'Hapag-Lloyd, a expliqué qu'il voudrait "une fusion entre égaux dans laquelle aucun partenaire ne domine l'autre". Hapag-Lloyd est plus gros qu'Hamburg Süd, mais plus endetté. "À mon avis, au final, la valeur des deux entreprises sera comparable", a-t-il jugé.
La deuxième condition qu'il pose au succès des discussions est une mise en Bourse du nouvel ensemble. "Cela n'aura pas lieu demain ou après-demain, mais pas dans cinq ans non plus", a-t-il estimé, "je pense qu'un horizon de deux à trois ans est réaliste".
"Une valeur comparable"
Dans les colonnes du quotidien "Die Welt", M. Kühne, qui détient 28 % d'Hapag-Lloyd, a expliqué qu'il voudrait "une fusion entre égaux dans laquelle aucun partenaire ne domine l'autre". Hapag-Lloyd est plus gros qu'Hamburg Süd, mais plus endetté. "À mon avis, au final, la valeur des deux entreprises sera comparable", a-t-il jugé.
La deuxième condition qu'il pose au succès des discussions est une mise en Bourse du nouvel ensemble. "Cela n'aura pas lieu demain ou après-demain, mais pas dans cinq ans non plus", a-t-il estimé, "je pense qu'un horizon de deux à trois ans est réaliste".
"Hapag-Lloyd et Hamburg Süd donneraient naissance au quatrième armateur mondial"
Les conditions posées par M. Kühne risquent fort de ne pas être du goût de l'actionnaire de Hamburg Süd, la famille Oetker. Celle-ci, à la tête d'un vaste empire qui va de l'alimentaire à l'hôtellerie de luxe (dont l'hôtel parisien Bristol) n'a pas pour habitude de partager le contrôle des entreprises dans lesquelles elle investit. "C'est sans conteste un point pas facile", a reconnu M. Kühne, admettant également qu'il était possible que les négociations capotent complètement.
Lui-même souhaiterait à terme avoir 25 % du nouvel ensemble. Les autres actionnaires d'Hapag-Lloyd sont le voyagiste TUI, qui cherche depuis longtemps à se désengager, et un consortium comprenant la ville de Hambourg. Celle-ci n'a pas non plus vocation à conserver ses parts.
Une union à trois
À plus long terme, M. Kühne verrait d'un bon œil une union à trois, pour conforter la position des hambourgeois dans un marché de plus en plus compétitif : Hapag-Lloyd, Hamburg Süd et un acteur asiatique. Le singapourien NOL aurait ses faveurs.