Le groupe français de traitement et recyclage de déchets GDE a inauguré en juin dans la zone portuaire de Strasbourg sa ligne de tri modernisée pour les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). Le site collecte, tire et broie en ferrailles 18.000 tonnes annuelles de matériels venus majoritairement (deux tiers) du ramassage des collectivités dans un rayon de 200 km, ainsi que des particuliers de l’agglomération et d’entreprises locales de récupération.
Il se développe à l’occasion d’un marché récent auprès d’Ecosystèmes, l’éco-organisme des DEEE, pour le traitement des gros appareils électroménagers "hors froid" de l’Est de la France, comme les lave-linges. Ses investissements des dernières années, un peu plus de 3 millions d’euros, font passer à plus de 90 % le taux de valorisation de ses matières entrantes.
60 % fluvial et 30 % fer
Sa localisation bord à eau lui permet de mettre en place des organisations alternatives à la route, dans le sens des sorties. En effet, si les arrivées se font par voies routières, "60 % des expéditions sont transportées par la voie fluviale et 30 % par le rail, ce qui ne laisse qu’un solde de 10 % aux camions", annonce Alain Delane, responsable du site.
Pour leur majorité, les ferrailles rejoignent des aciéries "continentales", situées à l’intérieur des terres en Europe, au Luxembourg (ArcelorMittal) et en Allemagne essentiellement, dont plusieurs sont embranchées fluvial. Les matières empruntent alors le Rhin ou la Moselle canalisée. Une autre partie rejoint Anvers et Rotterdam pour des destinations oversea.
60 % fluvial et 30 % fer
Sa localisation bord à eau lui permet de mettre en place des organisations alternatives à la route, dans le sens des sorties. En effet, si les arrivées se font par voies routières, "60 % des expéditions sont transportées par la voie fluviale et 30 % par le rail, ce qui ne laisse qu’un solde de 10 % aux camions", annonce Alain Delane, responsable du site.
Pour leur majorité, les ferrailles rejoignent des aciéries "continentales", situées à l’intérieur des terres en Europe, au Luxembourg (ArcelorMittal) et en Allemagne essentiellement, dont plusieurs sont embranchées fluvial. Les matières empruntent alors le Rhin ou la Moselle canalisée. Une autre partie rejoint Anvers et Rotterdam pour des destinations oversea.
"Le site collecte, tire et broie en ferrailles 18.000 tonnes annuelles"
GDE exploite un autre site dans l’emprise du Port autonome de Strasbourg, sur l’emplacement de l’ancienne centrale électrique, où il expédie également par le fer et le fluvial grâce à la situation en bord de bassin.
Ce choix alternatif à la route s’inscrit dans une politique générale du groupe français, lui-même filiale du hollandais Ecore. Sur 400.000 tonnes collectées chaque année par GDE, les neuf dixièmes sont valorisées et 40 % de ces volumes sortants sont transportés par voie fluviale et maritime, indique le groupe.